Actualit�s : �Aucun harraga alg�rien n�est dans les prisons tunisiennes�

R�pondant au nom du chef du gouvernement � une question relative � l��migration clandestine, le ministre charg� des relations avec le Parlement a insist� sur le fait qu�aucun harraga alg�rien n�est d�tenu dans les ge�les tunisiennes. Khoudri, qui a d� s�expliquer sur le silence du gouvernement face au d�sarroi des familles des jeunes disparus en mer, a indiqu� que l�appareil diplomatique n�est pas rest� inerte et que les contacts avec la partie tunisienne ont permis de s�assurer qu�aucun candidat � l��migration n��tait retenu chez nos voisins.
`Le d�put� Mohamed-Salah Bouchouareb, du mouvement pour la nature et le d�veloppement, qui a interpell� Belkhadem, a eu droit � une longue explication sur les causes du ph�nom�ne. �Le gouvernement est inquiet aussi bien au sujet des harragas que celui des kamikazes. C�est la violence que nous avons v�cue dans les ann�es 1990 et le passage d�un mod�le �conomique � un autre qui ont donn� naissance � une jeunesse sans rep�res�, dira t-il, �voquant au passage les diff�rentes politiques initi�es en faveur des jeunes et avouant que ces derni�res n�ont pas r�pondu � leurs aspirations. Reprenant les chiffres donn�s par les diff�rents corps des s�curit�, Khoudri dira qu�au cours des deux premiers mois de l�ann�e en cours, 35 tentatives d��migration clandestine ont �t� avort�es, 371 personnes arr�t�es, 60 embarcations saisies, 105 personnes traduites en justice et 918 autres secourues au large. Les d�put�s ont �galement interpell� Chakib Khelil, ministre de l�Energie, au sujet des installations qui mena�aient la s�curit� des habitants de Skikda. Il r�pondra que toutes les stations pr�sentant un danger seront transf�r�es hors de la ville d�s la r�ception de nouvelles infrastructures, au plus tard � la fin de l�ann�e. Maghlaoui, le ministre des Transports plusieurs fois sollicit� par les d�put�s, a quant � lui expliqu� qu�en mati�re de s�curit� routi�re, son d�partement a initi� une r�flexion qui vise la r�vision du code de la route, avec notamment l�introduction du permis � points pour tenter d�arr�ter le massacre sur les routes. En tout, ce sont 11 questions orales qui ont �t� adress�es au gouvernement dans un h�micycle d�sesp�r�ment vide.
N. I.

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