�Parlez-moi � de Blaoui El Houari�, un film documentaire r�alis� par Mrah Abdelatif et qui devait �tre un hommage � un pilier de la chanson oranaise, a suscit� la d�sapprobation totale du concern�. Une r�action tout � fait justifi�e si l�on se r�f�re aux d�clarations de ce grand homme de la chanson oranaise qui, contrairement � ses habitudes, est sorti de sa r�serve ce jeudi en invitant la presse � son domicile pour dire tout simplement qu�il n�a ni �t� consult�, ni interview� et encore moins eu une copie du film ni avant ni apr�s sa diffusion publique. Tout simplement, il n�a jamais donn� son approbation pour la r�alisation de ce film financ� par les caisses de la manifestation �Alger, capitale de la culture arabe�, avec une enveloppe de 200 millions de centimes.
Amel B. - Oran (Le Soir) - Le plus �tonnant dans cette affaire, c�est que la personne concern�e par l�hommage est bel et bien vivante et pouvait, si cela �tait sa volont�, parler de son parcours artistique et sa vie en g�n�ral en personne. Le plus inadmissible, ce sont bien ces fausses informations figurant dans le reportage. Alors, tout d�abord, pour l�histoire et enfin pour, dit-il, remettre les pendules � l�heure, Blaoui El Houari tient � d�clarer : �Je n�ai pas donn� mon approbation pour la r�alisation de ce film�. Dans une d�claration qu�il a r�dig�e et lue � la presse, il dira : �Je ne cherche pas � d�tailler les choses, mon but n�est pas de chercher � pol�miquer ou � faire un proc�s, je tiens uniquement � remettre les pendules � l�heure, r�cusant ce qui a �t� dit sur ma personne.� Plus loin, il poursuit sa d�claration � l�intention du r�alisateur : �Je tiens � faire conna�tre au sus-cit� (Mrah Abdelatif) qu�il a agi sans l�approbation de l�intervenant et le film r�alis� dans le cadre d��Alger, capitale de la culture arabe� est contraire � la r�alit� �. Voulant avoir quelques exemples sur ces informations contenues dans le film et qu�il consid�re comme �tant fausses, Blaoui El Houari nous dira : �Tout d�abord, dans le film, l�on fait savoir que je suis n� � Sid-El-Hasni, ceci n�est pas vrai, je suis n� au boulevard Stambouli Mohamed � la place de Sidi-Blel. On dit aussi que je fus emprisonn� � la prison d�Arcole, ce qui n�est pas vrai, j��tais incarc�r� en 1960 � la prison de Sig. Dans le film, on dit aussi que j�ai activ� avec Zabana, encore faux ! On jouait ensemble �tant jeunes puis une fois adultes chacun � pris un chemin, moi l�art et lui la politique �� Il juge ces informations calomnieuses, qui l�am�nent � d�cliner toute responsabilit�. Toujours humble, digne et toujours aussi �l�gant, Blaoui El Houari, 80 ans, ne souhaite pas entamer de poursuites pour diffamation et encore moins � demander l�arr�t de la diffusion du film en question. Tout ce que je veux, dit-il : �C�est que le r�alisateur prenne ses responsabilit�s, la balle est dans son camp, c�est en son �me et conscience qu�il devra agir pour la suite, pour ma part, j�ai estim� qu�il fallait que je r�agisse pour remettre les choses au clair�.
A. B.

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