Culture : SEMAINE CULTURELLE DE CHLEF � ALGER
Satisfecit pour la po�sie populaire


Retour sur les �v�nements marquant de la semaine culturelle de Chlef � Alger. C�est � la salle Ibn Zeydoun, Office Riadh El-Feth (OREF), que les festivit�s consacr�es � la semaine culturelle de Chlef � Alger ont d�but� le 5 novembre. La troupe de musique ch�abie �El-Hachimia� a �t� la premi�re � se produire. Grand moment d��motion lorsque le public d�couvre que le leader du groupe n�est autre que le neveu du chantre reconnu mondialement, en l�occurrence Guerrouabi. Les stands des arts plastiques, eux aussi, ont attir� beaucoup de monde.
L�artistepeintre Bendemia a surpris par l�originalit� de ses travaux. Ses tableaux confectionn�s avec du sable �maill�s de cristaux brillants et les gravures de cascades coulant sur des rochers en forme de lettres arabes, ont �merveill� plus d�un. Larifi, avec ses �uvres cossues de l�abstrait, sur lesquelles, on per�oit des filets de rouge sang, sur un fond bleu et noir, ainsi que Souami Mohamed, ma�trisant parfaitement l�art du graphisme, ont bien traduit la m�lancolie de leurs personnages. Ils ont souhait� ainsi exprimer toute la d�tresse d�une g�n�ration gagn�e par le d�sespoir. Ishrak et Benda�mi se sont fait remarquer par leur habilit� � la peinture sur soie. De longues et tr�s int�ressantes discussions ont eu lieu entre des antiquaires, collectionneurs et le numismate Abed Ayad � propos de tr�s anciennes pi�ces de monnaie datant de l��re romaine. Quant � M. Hasnaoui, il s�est �vertu�, lors d�une �mission t�l�vis�e, � r�pertorier tous les vestiges et n�cropoles antiques que l�on peut visiter dans la r�gion. M.Yahi, professeur d�histoire � l�universit�, a �clair� l�assistance sur l�histoire de Chlef depuis les Ph�niciens. A la salle El Mouggar, Damou Bouna�ma s�est illustr� avec une prestation de marionnettes �Ouda� et ses sept s�urs�. Il a fait visiter � son jeune public tous les folklores du pays. Ses poup�es � marottes, avec leurs danses entra�nantes et leurs couleurs chatoyantes, ont cr�� une ambiance festive au grand bonheur des tout petits. La po�sie populaire a �t� un grand motif de satisfaction. Pas moins de six intervenants se sont succ�d�. Ils ont d�fendu avec une verve certaine les couleurs po�tiques de Chlef. Pour que la f�te soit totale, la d�l�gation ch�lifienne s�est arr�t�e l�espace d�une reconcontre au si�ge de l�association El-Djahidhia. C�est dans une atmosph�re enrobante, baignant dans des notes de guitare de Narcisso Yepes, Radji el Mordji, po�te dont le leitmotiv est la disponibilit�, que les auteurs ont �t� pr�sent�s. Les envol�es lyriques de Kouadri Nouna, et les longs po�mes de Boudali qui s��coulent comme un flot de printemps, ont �t� ponctu�s par des applaudissements nourris. Boudjaltia a �mu le public, avec un po�me inspir� de l�histoire d�une jeune fille, qui s�est jet�e sous un train pour signifier son refus d�une soci�t� qui contrecarre son aspiration � la modernit�. A�ssa Nekkaf a communiqu� aux pr�sents la nostalgie des valeurs d�antan. Au final, Radji a clos les d�bats avec son po�me �Les deux femmes�. Un conflit entre l��pouse l�gitime et la passion d�vorante de l��criture. La d�ception de l�absence de l�op�ra de Boukhari a �t� grande. Il reste beaucoup � faire. C�est un euph�misme de dire que le d�sert culturel continue son inexorable avanc�e, et il n�y a aucun signe perceptible � m�me d�inverser la tendance.
Medjdoub Ali

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