Il n�y a pas de solution politique au terrorisme, selon le secr�taire g�n�ral du RND, Ahmed Ouyahia, qui, contradictoirement, soutient la r�conciliation nationale. Approuvant le projet de r�vision de la Constitution, Ahmed Ouyahia refuse, cependant, de se prononcer sur la question du 3e mandat. Il �carte derechef de pr�senter sa candidature au scrutin pr�sidentiel de 2009.

Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Le Conseil national du Rassemblement national d�mocratique (RND) a tenu ce week-end � l�h�tel Erryadh � Alger sa 9e session ordinaire. A l�issue des travaux, le secr�taire g�n�ral du RND, Ahmed Ouyahia, a anim� une conf�rence de presse. A cette occasion, celui-ci a �condamn� vigoureusement les l�ches attentats�. Des attentats que �perp�tuent encore les groupes r�siduels terroristes, isol�s de la population et accul�s par la lutte farouche que leur livrent les forces de s�curit� de la R�publique�. Le RND �r�it�re son soutien � la lutte anti-terroriste et salue les sacrifices h�ro�ques des forces de s�curit�, � leur t�te l�ANP, ainsi que des Patriotes�. Pour le RND, la classe politique ne doit pas cesser de condamner le terrorisme qui �vise les Alg�riens sans exception ainsi que l�Alg�rie�. Parce que �c�est une guerre qui se prolonge. Nous aurons encore des morts, il ne faut pas se leurrer� et parce que les actes des kamikazes, des �barbares�, sont imparables, Ahmed Ouyahia en appelle � �la mobilisation et � la vigilance de toute la population� mais aussi sur le d�veloppement du renseignement et davantage de coop�ration internationale concr�te. Des atouts indispensables pour �barrer la voie � la l�chet� du terrorisme et pour acc�l�rer la disparition d�finitive de ce ph�nom�ne criminel�. Affirmant qu��il n�y a pas de solution politique au terrorisme�, Ahmed Ouyahia exige de clouer au pilori tous les chantres de cette option dont des membres du FIS-dissous. En arguant que �le retour au FIS est exclu� et en rappelant l�opposition du GIA au processus de dialogue engag� durant les ann�es 90. Pour autant, le secr�taire g�n�ral du RND se contredit en se suffisant par ailleurs de la r�conciliation nationale. Celle-ci �tant �un choix strat�gique pour panser les blessures de la nation et aboutir � la r�conciliation de tous les Alg�riens avec eux-m�mes�. Pour ce parti, �la persistance d�actes terroristes isol�s ne saurait valider un quelconque doute quant � la l�gitimit� et au succ�s de la r�conciliation nationale, souverainement d�cid�e par le peuple alg�rien � une majorit� �crasante�. Selon son leader, �soucieux de la consolidation de la stabilit� nationale et du parach�vement du processus de redressement national, le RND tient � renouveler sa satisfaction devant l�annonce faite par le pr�sident de la R�publique, le 4 juillet 2006, de pr�senter un projet de r�vision de la Constitution�. Ainsi, �le moment est, aujourd�hui, plus appropri� que jamais pour la concr�tisation de ce projet �, selon Ahmed Ouyahia m�me si ce dernier a refus� d��tre plus prolixe � ce sujet. En m�connaissant le droit � toute formation politique dont la sienne, de formuler des propositions de r�vision constitutionnelle, et en refusant �galement de se prononcer sur la question du 3e mandat, Ahmed Ouyahia estime qu�il �y a 99 probl�mes plus graves � r�gler� et que �le chemin est encore long� avant l��ch�ance pr�sidentielle du second semestre 2009. Cela en pr�cisant qu�il a refus� r�cemment de signer un communiqu� commun aux trois partis membres de l�Alliance pr�sidentielle et soutenant cette id�e de 3e mandat, en pr�cisant qu�il revient aux instances dirigeantes du RND de se prononcer. Dans le m�me ordre d�id�es, Ahmed Ouyahia a �cart� derechef de pr�senter sa candidature au scrutin pr�sidentiel de 2009, arguant du respect �des engagements que j�ai pris�. Abordant la r�cente visite en Alg�rie du pr�sident fran�ais Nicolas Sarkozy, Ahmed Ouyahia a consid�r� que c��tait �une visite positive, correcte�, m�me si notre pays a besoin davantage de transfert de technologie que d�investissements financiers. Et, le patron du RND apportant son soutien au ministre des Moudjahidine, Mohamed Ch�rif Abbas, de consid�rer la revendication de la repentance des crimes coloniaux comme un droit l�gitime, un �postulat � deux pieds� et une condition primordiale � l�am�lioration de la relation alg�ro-fran�aise.
C. B.

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