R�gions : MALGR� L'AV�NEMENT DE B�NI-HAROUN
Mila, la capitale de l�eau, a soif !


Consid�r�e � tort ou � raison comme �tant la capitale de l�eau de par ses importantes r�serves en eau de surface (barrage B�ni-Haroun : 1 milliard de m3 ; barrage Grouz : 45 millions de m�tres cubes ; garrage de Oued Atmania : 33 millions de m3 ; mini-barrage de Benyahia : 1 million de m3, retenues collinaires...), mais �galement en eaux souterraines (nappes phr�atiques, forages et sources), la wilaya de Mila vit, paradoxalement, une p�nurie latente et des irr�gularit�s scandaleuses et inacceptables dans la distribution de cette denr�e pr�cieuse et inestimable.
A cause des fr�quentes et parfois trop prolong�es coupures, mais aussi la qualit� douteuse, due surtout � la v�tust� du r�seau, les habitants de Mila se sont mis � l�approvisionnement en eau par camions-citernes qui sillonnent � longueur de journ�e les quartiers de la ville. Sentant la bonne affaire, beaucoup de particuliers se sont mis de la partie, en am�nageant des citernes de fortune en plastique, plac�es sur des camions, vendant une eau libell�e �eau min�rale de Tassala� � raison de 1,50 DA le litre, avec tout ce que cela peut engendrer comme risques sur la sant� publique sans que cela semble inqui�ter personne, ni interpeller une quelconque autorit�. D�un autre c�t�, la ville conna�t des coupures d�eau et des irr�gularit�s r�currentes dans la distribution, malgr� l�av�nement du fameux B�ni- Haroun dont les eaux coulent partout sauf dans les robinets des usagers. Malgr� cette situation intenable, les responsables du secteur du l�eau � Mila semblent plus pr�occup�s par l�explication du fonctionnement du transfert des eaux de B�ni- Haroun vers Constantine, le ph�nom�ne des fuites, le taux de remplissage du barrage r�servoir qui alimente Constantine. Bref, tous leurs efforts semblent orient�s vers la satisfaction de Constantine et seulement Constantine, en eau potable, et toutes les assurances et autres dispositions sont apparemment prises pour continuer � alimenter la ville des Ponts qui ne souffrira aucunement de la d�cision puise, en haut lieu, d�arr�ter le pompage � partir de B�ni- Haroun. Quant � Mila, on verra plus tard !
A. M�ha�moud

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