
Culture : Séminaire international sur Abdelhamid Benhadouga à Bordj-Bou-Arréridj "La femme dans le livre et la comédie théâtrale"
Le 10e séminaire international sur l’œuvre de l’écrivain, romancier et homme de théâtre algérien, Abdelhamid Benhadouga, s’est ouvert, mardi après-midi à Bordj-Bou-Arréridj, en présence d’une forte assistance et de plusieurs hommes de lettres algériens et étrangers. Organisé au complexe culturel de la ville, ce dixième rendez-vous littéraire s’emploiera, selon les initiateurs de la rencontre, à «disséquer la portée de l’œuvre de ce grand romancier sur la culture arabe et son impact sur le théâtre et les émissions radiophoniques». Trois thèmes principaux seront soumis aux participants à ce colloque international de trois jours, à savoir «Le livre chez Benhadouga», «La femme dans le livre et la comédie théâtrale chez Benhadouga» et enfin «L’œuvre de la romancière Ahlam Mosteghanemi». Plusieurs personnalités sont invitées à cette rencontre, parmi lesquelles les deux écrivains syriens Abdellah Abou Haïf et Kheïri Adhahabi, les romanciers égyptiens Ala Fahmi et Mirala Tahaoui, l’Irakien Sabri Mouslim Hamadi et enfin la romancière italienne Yolanda Guardi. Par ailleurs, plusieurs écrivains, romanciers et hommes de théâtre algériens seront distingués pour leurs œuvres au cours de ce séminaire international, a-t-on également appris à l’ouverture de la rencontre. Abdelhamid Benhadouga est né le 9 janvier 1925 à El Hamra, près de Mansourah, une commune située au sud-ouest du chef-lieu de wilaya de Bordj-Bou-Arréridj. Il est considéré comme le premier romancier d’expression arabe en Algérie. Dramaturge, journaliste et romancier, il a écrit plusieurs pièces théâtrales et romans dont le Vent du sud, porté à l’écran par Mohamed Slim Riad. Il a été traduit dans plusieurs langues dont le chinois. Il est décédé le 21 octobre 1996. Son apport à la culture algérienne et arabe est immense et la programmation annuelle d’un séminaire international dans sa région natale est considérée, au-delà de l’hommage qui lui est rendu chaque année, comme un carrefour d’échanges pour les écrivains algériens et arabes.
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