Actualit�s : MISE EN APPLICATION DE LA NOUVELLE GRILLE DES SALAIRES
C'est d�s janvier


Le secr�taire g�n�ral du gouvernement, Ahmed Noui, qui a accompagn� hier le ministre de la Communication pour le point de presse hebdomadaire, a coup� court aux sp�culations autour de l�entr�e en application de la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique.
�Les compteurs sont mis en route d�s le 1er janvier�, a-t-il affirm�, rappelant que la disposition est r�gie par un d�cret publi� au Journal officiel. Ce qui donc se dit � propos de l��ventuel diff�r� de l�entr�e en vigueur de la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique est archi-faux. La mise en application des nouveaux bar�mes des salaires d�bute janvier. Elle sera avec effet r�troactif dans le cas des fonctions dont les statuts particuliers n�ont pas �t� finalis�s en janvier. Sidi Sa�d s�agiterait donc inutilement. Ce dernier n�a m�me, selon M. Noui, rien � voir dans cette affaire, tant elle est r�gl�e par d�cret. Le secr�taire g�n�ral du gouvernement, en sa qualit� de tuteur de la Fonction publique, a d�clin� les grandes lignes de deux statuts particuliers soumis le jour m�me � l�examen du Conseil du gouvernement. Il s�agit du statut particulier des corps communs et de celui des ouvriers professionnels, des chauffeurs automobiles et des appariteurs. Le secteur des corps communs, fort de 120 000 fonctionnaires, se d�cline d�sormais en 5 fili�res, 12 corps, 31 grades et 10 postes sup�rieurs. Le nouveau statut particulier corrige, sinon am�liore le statut de 1989. Il y d�finit une nouvelle nomenclature des fili�res, actualise des t�ches aff�rentes � certains grades, assoie une nouvelle hi�rarchisation des grades et organise la formation sp�cialis�e. Le secr�taire g�n�ral du gouvernement a d�clar�, en outre, qu�il est fort probable d��laborer deux � trois autres statuts particuliers, en plus des quarante-quatre existants actuellement. Le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, interrog� sur la tutelle directe que son d�partement exerce d�sormais sur ce qui fut le groupe presse et communication, a expliqu� que cette nouvelle organisation proc�de du souci de rendre aux entreprises ayant compos� le groupe leur vocation communicationnelle. Il a fait savoir que la tutelle qu�il exerce sur le groupe ob�ira � un nouveau sch�ma organisationnel. Cependant, il a �lud� la question qui s�est rapport�e � son intention ou pas d�abroger la circulaire r�gentant la publicit� publique et institutionnelle. Le ministre a, sur un autre plan, ni� avoir instruit la Maison de la presse quant � l�interdiction d�acc�s des v�hicules que cette derni�re oppose exclusivement aux journalistes. Concernant le blocage que connaissent pr�s de 500 APC issues des derni�res �lections locales, le ministre a fait savoir que le d�partement de l�Int�rieur n�a pris aucune mesure. �Le gouvernement attend que les partis agissent pour sortir de ces blocages�, a-t-il soutenu. Aux Am�ricains qui auraient retenu d�associer la presse alg�rienne � un d�bat autour du fameux Africom, le ministre de la Communication a oppos� la position de principe que l�Alg�rie fait sienne : �l�Alg�rie a, � maintes reprises, exprim� sa position. Elle refuse la pr�sence de forces �trang�res sur son sol �. Le principe a valu aussi pour la question du Sahara occidental.
S. A. I.

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