R�gions : CONTENTIEUX ENTRE LA DIRECTION DE LA P�CHE ET DES RESSOURCES HALIEUTIQUES ET LA SARL/CAPE D'EL-TARF
L'entreprise gagne son proc�s


Le g�rant de la Sarl/Cape, sp�cialis�e dans l�exploitation et la commercialisation de l�anguille et sise au quai sud du port de la commune d�El Kala, vient d�obtenir gain de cause aupr�s de la chambre administrative de la cour de Constantine, et ce, apr�s la plainte d�pos�e par ladite Sarl, � l�encontre du wali d�El Tarf et de la direction de la p�che et des ressources halieutiques.
En effet, l�attestation de d�cision judiciaire d�livr�e le 7 janvier 2008, et portant les r�f�rences de l�affaire n�10141/07 est on ne peut plus explicite. Il est �crit dans l�objet que �les proc�dures de l�avis d�adjudication pour l�octroi en concessions d�exploitations des deux lacs Tonga et Oued Mafrag situ�s respectivement dans les communes d�El Kala et Ben M�hidi, sont caduques, nulles et non avenues, ainsi que tous les r�sultats qui en d�coulent�. Interrog�, le g�rant de la Sarl/Cape, euphorique et jubilant, a indiqu� que �la justice a jou� son r�le. Il faut savoir que tous les jugements ant�rieurs �taient en ma faveur. Le directeur de la p�che, � cause de son ignorance des lois en la mati�re, a induit en erreur le wali par int�rim ainsi que le directeur des domaines, alors qu�il existe un contentieux entre ma soci�t� et la direction des domaines�. Il ajoutera pour mieux �tayer ses dires �en publiant par voie de presse les avis d�adjudication, ils ont cr�� une situation du fait accompli. J�ai publi� un avis d�opposition en date du 22 ao�t 2007, en vain. Sachant que ma Sarl occupe les deux sites, en vertu des contrats et des conventions soumis au m�canisme de la tacite reconduction d�j� mis en �uvre � plusieurs reprises dont la derni�re a �t� entam�e courant 2006 pour une dur�e de trois nouvelles ann�es�. Et il conclura que �c�est au m�pris de ces d�cisions, au demeurant rendues par les hautes juridictions, que l�autorit� adjudicatrice a lanc� les avis pour l�octroi des deux concessions�. Par ailleurs, cette affaire vient de mettre sous les feux de la rampe la gestion anachronique et approximative des responsables locaux et remettre sur le tapis une affaire qui a d�fray� la chronique dans la wilaya. D�aucuns, cependant, se demandent sur le pourquoi et � qui profite le mutisme des hautes autorit�s face � ce cas flagrant de mauvaise gestion et de dilapidation de deniers publics ? Comment la wilaya va-t-elle g�rer cette affaire sachant que le gagnant de l�adjudication � savoir la Sarl Djeffal a d�j� entam� les travaux de r�novation, et investi de l�argent au niveau des deux sites ? A combien s��l�ve la facture des dommages et int�r�ts dont b�n�ficiera la Sarl/Cape ? etc. Quoi qu�il en soit, c�est le contribuable qui est le grand perdant de cet imbroglio administratif et judiciaire. N�amoins, les ministres de l�Int�rieur et de la P�che ainsi que le pr�sident de la R�publique sont plus que jamais interpell�s pour diligenter une enqu�te dans le but de d�busquer les tenants et les aboutissants de cette affaire qui est en train de prendre les relents de l�affaire Khalifa.
Daoud Allam

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