Pas moins de 80 investisseurs ont sign�, hier, des contrats de partenariat avec le minist�re de l�Environnement, de l�Am�nagement du territoire et du Tourisme. M. Cherif Rahmani, premier responsable du secteur, a d�clar� � cette occasion que les projets d�investissement en question doivent �tre livr�s dans les d�lais souscrits.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Il s�agit de la r�alisation de 5 986 lits pour un co�t global d�investissement de 20 milliards de dinars et un chiffre d�affaires de 3,50 milliards de dinars. A cet effet, M. Cherif Rahmani a enjoint les directeurs du tourisme des diff�rentes wilayas du pays de faciliter la concr�tisation des projets d�investissement sur le terrain : �Vous devez �tre du c�t� des investisseurs, et de ce fait r�guler les d�lais de concr�tisation des projets et les r�duire au niveau local�, a d�clar� le ministre. Il notera aussi que le minist�re accompagnera et suivra ces projets tout au long de leur phase de r�alisation. M. Cherif Rahmani qualifiera le secteur ni plus ni moins que d��atone� et appellera les diff�rents acteurs � fournir des efforts �pour faire du tourisme un secteur faisant office de levier pour l��conomie alternative�, pr�cisant que les investisseurs sont accus�s a tort de frilosit� et qu�il s�agit plut�t de cr�er les conditions de facilitation et une dynamique s�rieuse pour la concr�tisation des projets M. Cherif Rahmani a en outre annonc� qu�une �valuation des atouts et des lacunes du secteur a �t� �tablie, permettant une meilleure vision de la situation. La probl�matique notamment du nombre r�duit des infrastructures d�accueil a �galement �t� soulev�e lors de la rencontre. D�o� l�importance des projets d�investissements inscrits et qui apporteront un nombre suppl�mentaire de lits. Conc�dant en outre que la r�alisation des investissements repr�sente une v�ritable course d�obstacles, le premier responsable du secteur du tourisme a rappel� l�engagement de son d�partement � accompagner la r�alisation des projets d�investissement. Les quatre vingts projets dont il est question concernent aussi bien des h�tels, des stations baln�aires que la r�alisation d�une marina. Le minist�re s�engage pour sa part a accompagner l�insertion des �tablissements r�alis�s, dans les circuits touristiques � proposer au march� national et international et dans les supports de promotion et de publicit� de la destination Alg�rie. Les investisseurs pr�sents, bien que leurs projets soient d�j� lanc�s, expriment pour un certain nombre d�entre eux leurs appr�hensions vu les difficult�s d�ordre administratif et notamment au niveau des banques. Cela est le cas de M. Meghazi, cet investisseur Alg�rien qui �voquera un projet �discret� comme il le qualifiera � Saket dans la wilaya de B�ja�a. Il s�agit de la r�alisation de 100 appartements et 50 chambres. Si, pour la r�gion ce projet repr�sente une v�ritable bouff�e d�oxyg�ne, pour son initiateur il s�agit d�une sorte de test pour prendre la temp�rature des possibilit�s d�investissement touristique en Alg�rie. L�homme d�affaires poss�de en effet maints autres projets en dehors du secteur touristique. Ceci alors que le plus gros de ses investissements, jug�s importants, se trouvent � l��tranger dans des pays tels que la Suisse, le Canada, L�Uruguay et l�Argentine. � J�ai choisi de me lancer dans l�investissement touristique dans mon pays et je pr�cise que j�ai auto-financ� mon projet, sans donc l�aide des banques. C�est en fait une sorte de test. Si le projet aboutit, tant mieux, sinon nous conc�derons nos parts � d�autres investisseurs�, a d�clar� notre interlocuteur.
F-Z..B.

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