Actualit�s : CONSTANTINE
Un enfant de 3 ans victime d'un crime crapuleux


La d�couverte, hier, du corps sans vie de Yasser Djenhi, un enfant de trois ans et demi, 12 heures apr�s sa disparition � l�int�rieur de la cage d�escalier du b�timent o� habite son grand-p�re, a jet� �moi et consternation parmi la population de la nouvelle ville Massinissa dans la da�ra d�El-Khroub.
La victime pr�senterait, selon les premiers �l�ments d�information, des s�quelles d�agression physique voire m�me d�abus sexuels. Un abominable crime qui a boulevers� le Tout- Constantine, d�autant plus que la r�gion a rarement connu des actes criminels d�une telle atrocit�. Les �l�ments de la Protection civile qui sont intervenus t�t le matin, aux environs de 5h, apr�s avoir �t� alert�s par la famille de la victime, ont transf�r� son cadavre � la morgue de l�h�pital Mohamed-Boudiaf d�El- Khroub o� il devait �tre autopsi�. La nouvelle a vite fait le tour de la ville de Constantine et la rumeur a eu son lot d'effroi en cette journ�e marqu�e par la protestation. Vers 14h chez les grands-parents, la police scientifique op�rait encore � la recherche d�indices pouvant faire aboutir l�enqu�te diligent�e pour d�terminer les circonstances de ce drame. Sa grand-m�re Akila, en charge de Yasser, pleurait au point de ne plus pouvoir raconter sa disparition aussi subite que tragique. Selon elle, Yasser avait accompagn� son grand-p�re, chauffeur de taxi au march� et au retour � l�heure de l�appel � la pri�re du cr�puscule (18h ou presque), son grand-p�re a d�pos� le couffin et est all� garer la voiture au parking. � ce moment-l�, Yasser est entr� � la maison mais ensuite il a disparu. �Nous faisons le je�ne et nous attendions justement le muezzin pour le rompre. J�ai couru pour le chercher. Tous les voisins sont venus nous apporter assistance afin de retrouver Yasser et nous avons, sit�t, alert� la police et �galement la Gendarmerie nationale. Ces derniers ont avanc� qu�ils ne pouvaient agir que 24 heures apr�s la disparition du gosse. Nous les avons vainement suppli�s�, a d�plor� Mme Akila. Les voisins et proches de la victime et m�me ceux qui habitent loin de la zone A o� r�side la famille de Yasser sont venus s�enqu�rir de ses nouvelles. �A quelle heure serait-il inhum� ?�, demanda un sexag�naire. Sa m�re Nawel, 27 ans, femme au foyer, �tait dans une situation de choc. Elle n�a pas en fait vu son seul fils depuis la nuit de jeudi � vendredi quand elle a pass� la soir�e avec son mari chez ses beaux-parents. Elle ne savait pas qu�il allait conna�tre ce sort dramatique. �Il �tait insouciant�, r�pliqua-t-elle. N�anmoins, elle demande que justice soit faite. �Que ces criminels soient captur�s et condamn�s �, dira-t-elle. C��tait sa grand-m�re d�ailleurs qui avait d�couvert le cadavre de son petit enfant. �J�ai entendu un bruit � l�ext�rieur vers 5h 05, exactement. En fait, nous n�avons pas dormi. Les voisins avaient pass� la nuit � sa recherche jusqu�� 3h du matin. J�ai laiss� la porte du bloc ouverte dans l�espoir de le voir rentrer. J�ai couru pour voir ce qui se passe � l�ext�rieur du b�timent. Il n�y avait rien du tout. Au retour, je l�ai aper�u allong�, le dos au mur juste en bas des escaliers. Il portait tous ses effets sauf les chaussettes. Son pantalon �tait un peu mouill� et son bonnet couvrait son visage ang�lique. Son corps �tait froid. J�ai cri� en le prenant dans mes bras. Il �tait mort. Mais, je n�ai pas pens� qu�il avait subi les affres d�un crime aussi crapuleux parce qu�en levant son cache-nez, je me suis aper�u d�une blessure au niveau de la gorge. Il avait d�autres balafres au menton caus�es par un objet tranchant. Depuis, nous avons alert� la police qui l�a emmen� une heure apr�s, � l�h�pital�, dira-t-elle, les larmes aux yeux. Enfin, � en croire les voisins, le ph�nom�ne du kidnapping ne cesse de prendre de l�ampleur ces jours-ci dans cette nouvelle ville de Massinissa. Les rumeurs font �tat d�une tentative d�enl�vement d�une fillette �g�e de 6 ans, il y a 3 jours. D�autres informations parlent m�me de l�existence d�une bande qui active dans la r�gion, compos�e entre autres de vieilles femmes et de crapules usant de cagoules et semant la terreur parmi les parents.
L. H.

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