Sports : FOOTBALL
LE GROUPE C LIVRERA CE SOIR SES DEUX REPR�SENTANTS EN 1/4 DE FINALE
Encore un petit effort pour l'�gypte et le Cameroun


Solidement install� en t�te du groupe C, le tenant du titre �gyptien peut se contenter d'un nul face � la Zambie pour obtenir son billet pour les quarts de finale de la CAN-2008 que le Cameroun peut �galement envisager d'atteindre avec une rencontre a priori � sa port�e contre le Soudan, aujourd�hui.

La t�che ne semble pas d�mesur�e pour des Pharaons qui ont, jusqu'ici, r�alis� un sans-faute avec deux victoires en autant de matches. Le Cameroun, premi�re victime (4-2), a exp�riment� avant les autres un cocktail �gyptien qui allie un jeu collectif bien huil� � de brillantes individualit�s. Si l'Egypte a ensuite assur� le minimum face au Soudan (3-0), son s�lectionneur Hassan Shehata en a profit� pour donner du temps de jeu � son talentueux milieu de terrain Abou Treika, arriv� diminu� apr�s une ann�e 2007 harassante avec son club. Avec un doubl� en un peu plus d'une demi-heure de pr�sence sur la pelouse, le joueur d'Al-Ahly, adul� dans son pays, a sans doute pris date pour la suite du tournoi.
Eto'o devant Pokou ?
Apr�s avoir brill� contre le Soudan (3-0), la Zambie et sa d�fense passoire sont, elles, retomb�es lourdement sur terre et ne semblent pas avoir r�ellement les moyens de barrer la route aux champions d'Afrique. Seuls les deux fr�res Katongo, F�lix et surtout Christopher, sont en mesure d'inqui�ter quelque peu l'arri�re-garde �gyptienne. Encore faut-il que les arri�res zambiens aient retrouv� leurs esprits apr�s avoir accumul� les erreurs grossi�res et offert un succ�s ais� aux Camerounais (5-1). Les Lions Indomptables ont ainsi sorti la t�te de l'eau apr�s avoir plong� d'entr�e. Avec un milieu renforc� (Mbami, A. Song, Geremi) et un Achille Emana transform� en meneur de jeu, le jeu camerounais a retrouv� son efficacit� perdue et permis de soulager Samuel Eto'o, jusqu'ici unique danger de sa s�lection. Le joueur du FC Barcelone, qui a �gal� le record mythique de l'Ivoirien Laurent Pokou (14 buts inscrits dans des Coupes d'Afrique) avec trois r�alisations dans le tournoi (dont deux penalties), pourrait entrer pour de bon dans la l�gende de la CAN en martyrisant une d�fense soudanaise qui a d�j� encaiss� six buts en deux matches. A moins que Job, revenu en gr�ce chez les Lions et auteur d'un doubl� face � la Zambie, ne lui vole la vedette.

START
Ce soir (� 18h00, en heure alg�rienne)
A Kumasi : Egypte - Zambie
A Tamale : Cameroun - Soudan.

LENDEMAIN DE GHANA - MAROC
Le Roy jubile, Henri Michel pense � l'avenir

Le s�lectionneur national du Ghana, le Fran�ais Claude Le Roy, �tait tout heureux, apr�s la qualification de ses prot�g�s face au Maroc (2-0), lundi soir � Accra, pour le compte de la 3e et derni�re journ�e de la CAN 2008 de football. Le Ghana, leader du groupe A et � qui suffisait un match nul face au Maroc, a fait une bonne prestation et a remport� le match gr�ce aux r�alisations de Essien (26�) et Muntari (45�). �Je suis soulag�. C�est vrai que je n�aurais pas aim�, apr�s ce match, �tre dans un avion en partance pour Paris�, a d�clar� Claude Le Roy � la presse, sous forme de blague. �C�est une tr�s belle qualification r�alis�e sur le terrain�, a soulign� le technicien fran�ais. Le s�lectionneur des Black Stars a ajout�, �il reste trois autres matches � disputer pour atteindre le but�, faisant r�f�rence aux quarts, demi et finale qui restent � jouer. A l�oppos�, l'entra�neur de l'�quipe du Maroc, son compatriote Henry Michel, se projette d�j� dans l�avenir. Il a estim� que la d�faite et l��limination des �Lions de l�Atlas� �taient tr�s logiques. �Il faut �tre r�aliste et dire qu'il n�y avait qu�une seule �quipe sur le terrain. Nous n�avons pas exist�, a-t-il affirm�, assimilant la contre-performance de son �quipe � �une claque�. Interrog� sur son �ventuelle d�mission de la t�te des �Lions de l�Atlas�, Henry Michel a assur� que la question n��tait pas � l�ordre du jour. �Nous venons de disputer une comp�tition. Nous devons en tirer le bilan. Puis nous tourner vers l�avenir et repartir sur de nouvelles et saines bases�, a-t-il expliqu�, tout en rappelant qu'il est arriv� � la t�te de l��quipe marocaine, il y a trois mois et que son contrat court jusqu�� la Coupe du monde 2010. A l�issue de la troisi�me et derni�re journ�e du groupe A, le Ghana (9 pts, trois victoires en autant de matches) et la Guin�e (4 pts) se sont qualifi�s pour les quarts de finale de la comp�tition. Le Maroc (3 pts) et la Namibie (1 pt) sont, quant � eux, �limin�s.

SEUL UN MIRACLE LEUR OUVRIRAIT LES PORTES DES 1/4 DE FINALE
Les Lions de la Teranga � la crois�e des chemins
 

En moins de vingt-quatre heures, le parcours du S�n�gal dans la CAN-2008 a tourn� au fiasco avec une s�v�re d�faite contre l'Angola (3-1), dimanche dernier, r�duisant pratiquement � n�ant ses chances de qualification en quarts de finale, et la d�mission de son s�lectionneur Henri Kasperczak, annonc�e lundi pass�. Apr�s deux sorties sans relief et seulement un point au compteur (ndlr : 2-2 contre la Tunisie lors du premier match), le technicien polonais s'est trouv� � court d'arguments et de solutions pour relancer une formation venue au Ghana avec de hautes ambitions mais finalement trop limit�e pour esp�rer se frayer un chemin au prochain tour. D�s la sortie du stade de Tamale, dimanche soir, il a ainsi renonc� � un poste qu'il occupait depuis juillet 2006. En vieux routier de l'Afrique (il a notamment entra�n� la C�te d'Ivoire, la Tunisie, le Maroc et le Mali), Kasperczak savait que son maintien en poste ne survivrait pas � l'humiliation subie contre les Palancas Negras et � l'�limination qui se profile. �Apr�s la d�faite contre l'Angola, j'ai pr�sent� ma d�mission au pr�sident de la F�d�ration s�n�galaise, a-t-il d�clar� lundi pass� au cours d'une conf�rence de presse organis�e dans la r�sidence de la s�lection s�n�galaise. J'assume enti�rement ma responsabilit� au niveau des r�sultats. Le seul responsable, c'est moi.�
Un �lectrochoc improbable
�J'ai donn� ma d�mission pour peut-�tre d�clencher quelque chose dans cette �quipe, a-t-il ajout�. Ce sera peut-�tre pour elle un d�clic pour la suite de la comp�tition. � M�me si math�matiquement, les Lions de la Teranga ne sont pas encore �limin�s, l'�lectrochoc souhait� par Kasperczak semble bien improbable tant les S�n�galais se sont montr�s d'une affligeante m�diocrit� lors de leurs deux premi�res rencontres. Une attaque aphone � l'image du duo Niang- Diouf, une d�fense aux abois, qui a tout de m�me encaiss� cinq buts en deux matches, et un collectif qui se d�lite � la moindre contrari�t� : tels sont les sympt�mes du mal s�n�galais, quasiment incurable. �Je n'arrive pas � comprendre la baisse de r�gime contre l'Angola en seconde p�riode, a affirm� Kasperczak. Je n'arrive pas � comprendre pourquoi on montre deux visages. Il y a eu des manquements individuels de certains joueurs qui n'�taient pas au niveau de la comp�tition et qui n'ont pas jou� � leur vraie valeur�.
"Echec"
Le constat est terrible pour un groupe dont la totalit� des membres �volue � l'�tranger et qui avait, sur le papier, largement les moyens de figurer en bonne position dans un groupe D certes homog�ne (avec la Tunisie, l'Afrique du Sud et l'Angola) mais � sa port�e. Mais Kasperczak n'est en fait jamais parvenu � faire de ce conglom�rat de vedettes une v�ritable �quipe, malgr� "les bonnes relations" qu'il dit avoir entretenues avec ses joueurs. �A un certain moment, vous vous demandez si cette �quipe a une �me pour aller loin et r�ussir. Apr�s la d�ception d'hier (dimanche, ndlr), j'ai r�fl�chi et je me suis dit que peut-�tre c'est � cause de moi, de ma gestion du groupe. On peut consid�rer cela comme un �chec�, a-t-il ainsi indiqu�, visiblement amer. La t�che qui attend d�sormais son successeur par int�rim, l'ancien adjoint Lamine Ndiaye, est gigantesque et presque impossible. Il s'agit de remobiliser une s�lection qui n'a plus son destin entre ses mains pour un dernier affrontement contre l'Afrique du Sud, demain, et �viter de voir ses joueurs sombrer dans une sourde lutte de clans, d�j� visible sur le terrain, dimanche, avec un accrochage verbal entre Diouf et Camara. Ne reste plus en fait au S�n�gal qu'� croire au miracle : celui qui lui avait permis en 2006, en Egypte, de se qualifier pour les quarts de finale avec une seule victoire et deux d�faites.

TRANSFERT
Sissoko signe � la Juventus

Le milieu de terrain malien de Liverpool, Mohamed Sissoko, a sign� un contrat de cinq ans avec la Juventus de Turin, a annonc� hier le club italien. Le montant du transfert est de 11 millions d'euros et pourra �tre augment� de 2 millions d'euros, selon les r�sultats des Turinois, a pr�cis� la Juve. Sissoko, qui dispute actuellement la CAN-2008 au Ghana, avait �t� autoris� par son s�lectionneur, le Fran�ais Jean-Fran�ois Jodar, � se rendre en Italie pour parapher son contrat, devenant ainsi la seconde recrue turinoise du mercato, apr�s le d�fenseur de la Lazio Rome, Gugliemo Stendardo. �Je suis tr�s heureux de rejoindre un club aussi prestigieux. Ce transfert constitue une �tape importante dans ma carri�re�, a d�clar� l'international � la cha�ne de t�l�vision Juventus TV. �Je suis heureux d'avoir la possibilit� de jouer avec des joueurs tels que (Gianluigi) Buffon et (Alessandro) Del Piero et de travailler sous les ordres de Claudio) Ranieri, un super entra�neur que j'ai c�toy� quand je jouais � Valence�, a-t-il ajout�. Sissoko, 23 ans, avait commenc� sa carri�re � Auxerre, o� il n'a jamais jou�, avant de partir pour Valence en 2003, club avec lequel il a remport� le Championnat d'Espagne et la Coupe de l'UEFA d�s la premi�re saison. Il �tait parti � Liverpool l'ann�e suivante et y avait gagn� la Coupe d'Angleterre en 2006, mais il n'avait jamais r�ussi � s'imposer comme un titulaire indiscutable sur les bords de la Mersey.

LENDEMAIN DE GHANA - MAROC
Le Roy jubile, Henri Michel pense � l'avenir

Le s�lectionneur national du Ghana, le Fran�ais Claude Le Roy, �tait tout heureux, apr�s la qualification de ses prot�g�s face au Maroc (2-0), lundi soir � Accra, pour le compte de la 3e et derni�re journ�e de la CAN 2008 de football. Le Ghana, leader du groupe A et � qui suffisait un match nul face au Maroc, a fait une bonne prestation et a remport� le match gr�ce aux r�alisations de Essien (26�) et Muntari (45�). �Je suis soulag�. C�est vrai que je n�aurais pas aim�, apr�s ce match, �tre dans un avion en partance pour Paris�, a d�clar� Claude Le Roy � la presse, sous forme de blague. �C�est une tr�s belle qualification r�alis�e sur le terrain�, a soulign� le technicien fran�ais. Le s�lectionneur des Black Stars a ajout�, �il reste trois autres matches � disputer pour atteindre le but�, faisant r�f�rence aux quarts, demi et finale qui restent � jouer. A l�oppos�, l'entra�neur de l'�quipe du Maroc, son compatriote Henry Michel, se projette d�j� dans l�avenir. Il a estim� que la d�faite et l��limination des �Lions de l�Atlas� �taient tr�s logiques. �Il faut �tre r�aliste et dire qu'il n�y avait qu�une seule �quipe sur le terrain. Nous n�avons pas exist�, a-t-il affirm�, assimilant la contreperformance de son �quipe � �une claque�. Interrog� sur son �ventuelle d�mission de la t�te des �Lions de l�Atlas�, Henry Michel a assur� que la question n��tait pas � l�ordre du jour. �Nous venons de disputer une comp�tition. Nous devons en tirer le bilan. Puis nous tourner vers l�avenir et repartir sur de nouvelles et saines bases�, a-t-il expliqu�, tout en rappelant qu'il est arriv� � la t�te de l��quipe marocaine, il y a trois mois et que son contrat court jusqu�� la Coupe du monde 2010. A l�issue de la troisi�me et derni�re journ�e du groupe A, le Ghana (9 pts, trois victoires en autant de matches) et la Guin�e (4 pts) se sont qualifi�s pour les quarts de finale de la comp�tition. Le Maroc (3 pts) et la Namibie (1 pt) sont, quant � eux, �limin�s.

LA GAZETTE DE LA CAN
La maison des Asamoah sous surveillance

La maison de la famille du buteur du Ghana, Asamoah Gyan, est sous surveillance polici�re depuis les menaces re�ues apr�s ses performances moyennes lors de la CAN-2008 que son pays accueille, a-t-on appris hier dans la presse ghan�enne. Cette mesure de protection a �t� mise en place apr�s le faux d�part d'Asamoah et Baffour Gyan. D�go�t�s par le traitement r�serv� au buteur par les supporters et les m�dias, le jeune joueur (22 ans) et son fr�re avaient voulu quitter la s�lection avant de se raviser. �Les Ghan�ens sont ingrats, s'est plaint au Daily Graphic la m�re des Gyan, Cecilia Love Amoako. Mon fils n'a que 22 ans mais a fait de bonnes actions pour la nation, alors il ne devrait pas �tre trait� ainsi.�

La guerre des goals...
Quoique du point de vue angolais, le football est plus une bataille qu�un loisir. C�est bien connu : �Le football, c�est la poursuite de la guerre par d�autres moyens.� Ainsi, Luis Gon�alves de Oliveira, s�lectionneur des Palancas Negras soulignait la comparaison apr�s la victoire des siens 3-1, sur les Lions de la Teranga : �Un match de foot, c�est comme une guerre, le plus puissant prend le dessus et aujourd�hui nous �tions plus puissant que les S�n�galais et nous avons gagn�.�

Aux limites du r�glement
Le Namibien Brian Brendell a re�u un avertissement apr�s son but contre la Guin�e (1-1). Il n'a pourtant pas �t� son maillot - ce qui vaut un carton jaune, selon les instructions de la Fifa - mais en a juste remont� le col verticalement comme pour s'en faire une coiffe d'homme du d�sert (un des d�serts les plus arides du monde, le Kalahari, se trouve � cheval sur l'Afrique du Sud et la Namibie). Mais l'arbitre ougandais Muhmed Ssegonga est lui � dada sur le r�glement et a quand m�me adress� un avertissement � Brendell. Le milieu de terrain des Civics Windhoek, auteur des deux buts de son �quipe dans le tournoi, se consolera en se disant qu'il a peut-�tre capt� l'attention des recruteurs europ�ens.

Lemerre tance les journalistes
Le s�lectionneur de la Tunisie, Roger Lemerre, a toujours des rapports difficiles avec la presse. Apr�s son premier match contre le S�n�gal (2-2), il avait attendu longtemps son tour de parler, avant de quitter la salle, �nerv� par le bruit et l'agitation des journalistes s�n�galais et tunisiens. Apr�s une longue mise en route, les questions fus�rent enfin, mais les premi�res furent pour Henri Kasperczak, l'entra�neur des Lions. Lemerre a fini par s'en aller avant de dire quoi que ce soit. Quand un journaliste lui a demand�, � la conf�rence suivante, apr�s le match contre l'Afrique du Sud (3-1) : Pourquoi �tes-vous parti ?�, l'ancien s�lectionneur de l'�quipe de France a r�pondu, dans son style de vieil instituteur : �A partir du moment o� on a une conf�rence de presse, c'est la moindre des choses qu'on puisse s'exprimer dans le respect, sans violence. Je suis rest� 35 minutes ici sans broncher, dans le brouhaha. On ne respecte pas mon travail, je ne respecte pas le travail des autres�.

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