R�gions : ALGER
Les habitants de la cit� Ka�di 3, Bordj-El-Kiffan, en col�re


�Isol�s, marginalis�s par les autorit�s locales�, les habitants du lotissement (du n� 96 au 124) de la cit� Ka�di 3, Bordj-El-Kiffan, s�insurgent contre l�indiff�rence des pouvoirs publics devant la d�gradation de leur cadre de vie depuis plusieurs ann�es.
En effet, ladite cit� qui a �t� int�gr�e en 1989, au plan urbanistique de la commune de Bordj-El-Kiffan, n�a pas �t� concern�e par le programme de raccordement au r�seau d�assainissement op�r� en 2003. A cela s�ajoute l�inexistence des commodit�s vitales � l�exemple de l��clairage public et du rev�tement des routes. De ces d�sagr�ments, les habitants en ont ras-le-bol. Des requ�tes qui se sont transform�es en plaintes aupr�s de l�APC de Bordj-El- Kiffan, n�ont eu aucun effet. La r�ponse du pr�sident de l�APC est identique a chaque fois : �pas d�enveloppe budg�taire allou�e pour ce lot�. Aujourd�hui, les habitants de la cit� Kaidi 3 sont en col�re. Ils redoutent l�arriv�e de la saison estivale. Une saison o� toutes sortes de maladies prolif�rent et o� les moustiques font des ravages. Une p�riode o� les relents des fosses sceptiques asphyxient l�atmosph�re de tout le lotissement. A quel saint se vouer ? A qui doiton faire appel pour que les �lus locaux daignent r�agir ? Comment peut-on laisser des familles enti�res livr�es � elles-m�mes ? Les habitants sont choqu�s par l�inertie du pr�sident de l�APC. Ce dernier ne fait son apparition qu�en cas d��lections et ensuite il dispara�t. Et c�est tout naturellement que les habitants de la cit� Kaidi 3 ont adress� � notre r�daction une p�tition et une lettre adress�es au ministre de l�Int�rieur et des collectivit�s locales dans l�espoir de voir leurs d�marches aboutir. �Nous habitons juste en p�riph�rie de la capitale. C�est parce que nous avons peur pour nos enfants. C�est comme si notre quartier n�existait pas dans la cartographie de l�APC�. Voil� comment des dizaines de familles sont contraintes de subir les d�bordements des fosses sceptiques sous le nez des �lus locaux.
S. H.

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