Actualit�s : LE MINISTRE DES AFFAIRES RELIGIEUSES A LA CH�NE III :
"Il ne faut pas confondre libert� du culte et pros�lytisme"


Fortement m�diatis�es, les campagnes d��vang�lisation prennent-elles l�ampleur d�un ph�nom�ne ? C�est � cette question qu�a tent� de r�pondre le concepteur d�un reportage diffus� hier sur les ondes de la Cha�ne III.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Une heure durant, les nouveaux convertis ont expliqu� comment ils ont choisi de changer de voie. A Oran, Constantine et Tizi Ouzou, le discours de ces nouveaux adeptes de J�sus est le m�me. Tous disent avoir eu une r�v�lation. Tr�s peu osent dire qu�ils ont choisi cette voie pour obtenir un visa ou dans l�espoir de trouver du travail. Les responsables des ��glises� nouvellement install�es, sont quant � eux peu bavards. Ils disent qu�ils n�ont rien � se reprocher, qu�ils ne contraignent personne � se convertir et qu�ils ne fonctionnent pas comme une secte. Selon les descriptions de la journaliste auteur du reportage, les ��glises� sont en r�alit� soit des garages soit des habitations mises � la disposition de la �communaut� �. Le d�cor y est sobre et sans signes ostentatoires. Le ministre des Affaires religieuses, invit� � donner son avis sur la question, a �t� droit au but. Pour lui, ces personnes qui pr�chent une autre religion que l�Islam ont profit� des dispositions de la Constitution qui parle de libert� de conscience. �Les �trangers, ce sont eux les premiers � avoir profit� du fait que la Constitution garantit la libert� de conscience. Personnellement, je pense qu�il faut faire la distinction entre libert� de conscience et le fait d��tre expos� � de la propagande, surtout si cette derni�re vise � porter atteinte � l�unit� d�une nation. Il suffit de voir ce qui se passe dans diff�rents pays africains�, a expliqu� Ghoulamallah qui va plus loin estimant que c�est aux forces de s�curit� de s�int�resser au cas de ces ��glises ill�gales�. Partageant son point de vue, le pr�sident du Haut conseil islamique, Cheikh Bouamrane, estime que l�activit� des missionnaires chr�tiens date de 1830, �poque pendant laquelle des P�res-Blancs faisaient du social en Alg�rie. Tout comme le ministre des Affaires religieuses, il estime qu�il ne faut pas faire de confusion entre libert� de conscience et pros�lytisme. Les responsables de l�Eglise �officielle� en Alg�rie, quant � eux semblent se d�marquer de ce qui se passe dans plusieurs r�gions du pays. Hugh Jhonson, le responsable de l�Eglise protestante d�Alg�rie assure qu�il n�y a aucune offensive de la part de son institution. M�me son de cloche du c�t� de Monseigneur Teissier qui estime que ce genre de campagnes n��tait pas le propre de l�Alg�rie mais que cela �tait une tendance mondiale.
N. I.

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