R�gions : VIEUX B�TI A SA�DA
Un casse-t�te chinois


Amine En d�pit des r�sultats positifs enregistr�s dans le cadre de la r�sorption de l�habitat pr�caire (RHP), plusieurs familles vivent sous la menace permanente de l�effondrement de leurs demeures.

Selon les statistiques avanc�es par les services de la wilaya, 4 708 logements pr�caires ont �t� recens�s. Le diagnostic �tabli sur la ville de Sa�da est sans ambigu�t�. La d�gradation acc�l�r�e du cadre b�ti, les affaissements de sol r�currents, les inondations des caves, tous ces ph�nom�nes continuent d�alimenter la chronique locale. Ces vieilles b�tisses, signal�es un peu partout dans la ville que ce soit � Derb, Boudra, la Gare, La Marine..., datant de l��re coloniale et acquises apr�s l�Ind�pendance pour une bouch�e de pain par des priv�s, se trouvent actuellement dans un �tat de d�labrement avanc�. �J�ai 54 ans et je peux vous dire que lorsque j�y suis n�, notre maison �tait d�j� vieille�, dira A. M., un p�re de famille qui affirme avoir fait sa premi�re demande de logement en 1987, laquelle a �t� m�me refaite � maintes reprises mais sans r�sultat. La plupart des familles occupent de pareilles b�tisses, � titre locatif de surcro�t et ce, depuis plus de 40 ans. Elles n�ont eu pour ultime recours que la presse pour crier leur d�sarroi et attirer l�attention des autorit�s concern�es. Il faut dire que les actions de restructuration du cadre b�ti restent timides, voire insignifiantes, serait-on tent� d��crire. Pourtant, l�on enregistre de nombreuses d�molitions et relogements au niveau des greffes urbaines, o� se sont agglutin�s de nombreux squatters dans les quartiers p�riph�riques de la ville. A ce titre, il est � signaler que 857 familles ont �t� relog�es dont 224 en 2007 et la demande reste toujours �lev�e.
M. B.

Le certificat de r�sidence fait courir

D�sormais l�obtention du certificat de r�sidence reste li�e � un dossier administratif lourd � fournir.
Une demande manuscrite, une photocopie du titre de propri�t� l�galis�e ou un contrat de location muni des deux derniers re�us de loyer, les deux derni�res quittances de la Sonelgaz ainsi que la carte d��lecteur quant aux personnes h�berg�es � celles-ci �tant soumises � une demande contre-sign�e et l�galis�e par l�h�bergeant � chose qui est tout � fait logique. Mais � l�heure o� sous d�autres cieux on combat la bureaucratie, le chef de da�ra de Sa�da a jug� utile de d�terrer une vieille note d�un ex-wali, datant du 23 avril 1994, sign�e par le Drag et adress�e au maire de l��poque, aujourd�hui en retraite. Cette pratique qui revient � la surface 14 ans apr�s, provoque la col�re des citoyens. Alors qu�ils �taient habitu�s � ne fournir que le dernier re�u de la Sonelgaz et la photocopie de la CNI pour retirer la pi�ce administrative en question. Interrog�s, ces citoyens agglutin�s devant le guichet de la mairie nous ont d�clar� que ce �nouveau-ancien�, mode de gestion est une des raisons qui pousse les gens � fuir leur ville.
M. B. A.

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