R�gions : GUELMA
Logements sociaux ou camp de concentration ?


Les 150 logements sociaux entrant dans le cadre de la r�sorption de l�habitat pr�caire (RHP) r�alis�s, il y a plus de deux ann�es dans la commune de Bendjerah, distante de 7 kilom�tres seulement de la ville de Guelma, au profit des couches sociales d�munies, ont d��u les attributaires.
Pour acqu�rir un logement, le pauvre postulant a �t� dans l�obligation d�accepter le nouveau logement tel qu�il est, un logement inachev� � 50%. Sans eau, ni �lectricit�, ni boiserie, ni carrelage, ni gaz naturel, surtout en cette p�riode hivernale, ils ont plut�t cautionn� leur mis�re qui ne cessa d��voluer de jour en jour, dans des conditions de vie pr�caires et lamentablement r�gressives. La nouvelle cit� de 150 logements sociaux dans la commune de Bendjerah souffre le martyre, en raison du marasme et de la l�thargie qui la caract�risent : les probl�mes sociaux et la malvie la frappent de plein fouet. Ainsi cette cit� est d�pourvue d�un r�seau d�AEP fiable, l��tat des b�timents est d�plorable ; le r�seau d�assainissement est r�duit et l��clairage public est d�faillant ; ces logements sociaux ne sont toujours pas raccord�s au r�seau �lectrique et ne disposent pas d�AEP, ce qui p�nalise plus de 200 familles install�s depuis l�ann�e derni�re (2007). Les habitants ont essay� par tous les moyens de sensibiliser les responsables concern�s, � leur t�te le wali de Guelma pour am�liorer leur quotidien, mais en vain. Coup�s de tout, ces pauvres malheureux font ce qu�ils peuvent pour vivre en paix. L��tat des routes est devenu un v�ritable casse-t�te pour les automobilistes et les transporteurs de voyageurs qui �vitent la cit�, ce qui p�nalise particuli�rement les enfants scolaris�s et les personnes �g�es qui ne peuvent effectuer le trajet pour se rendre au chef-lieu de wilaya de Guelma distante de 7 km. Aussi, l�amer constat effectu� sur les lieux est choquant : portes et fen�tres b�antes, zinc, parpaings. Des odeurs naus�abondes refl�taient parfaitement le mal vivre et la mis�re d�une couche sociale enti�rement r�sign�e et soumise. Cadre de vie propice � tous les maux et fl�aux sociaux, sans parler de la p�nurie d�eau potable et de l�insalubrit� des lieux. Les MTH menacent s�rieusement � travers une mis�re �volutive, et ce, en raison d�un laxisme notoire des responsables.
B. A.

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