Actualit�s : AFFAIRE DE L'ATTENTAT KAMIKAZE AVORT� A LAKHDARIA
La DGSN d�ment, un officier suspendu et la fille Sabrina r�appara�t


24 heures apr�s la conf�rence de presse au cours de laquelle deux officiers de la S�ret� de wilaya de Bouira ont rendu compte de l�affaire de l�attentat kamikaze avort� � Lakhdaria et o� furent arr�t�s un terroriste notoire et deux filles dont l�une �tait suppos�e �tre la potentielle candidate � l�attentat kamikaze qui allait �tre commis le lendemain matin, au niveau de la S�ret� de da�ra de Lakhdaria, la DGSN a rendu public un communiqu� dans lequel elle remet en cause toute l�information rapport�e.
Dans ce communiqu�, la DGSN fait �tat effectivement de l�arrestation d�un certain B. T. qui a des ant�c�dents terroristes mais nie compl�tement avoir proc�d� � l�arrestation de deux autres filles, ni qu�elles aient une quelconque intention de se faire exploser dans un attentat kamikaze, comme rapport� par les diff�rents comptes rendus de presse. Plus loin, le communiqu� fait �tat d�un subterfuge utilis� par le terroriste arr�t� pour se venger contre cette fille appel�e effectivement Sabrina laquelle avait des relations passionnelles avec lui mais qu�elle aurait refus� de prendre comme �poux. Cependant, pour notre part, rappelons certaines v�rit�s : lors du point de presse anim� par les deux officiers, celui charg� des relations avec la presse et le second qui n�est autre que celui cit� dans l�article, celui qui avait d�jou� l'attentat kamikaze, il n�a jamais �t� question d�une quelconque relation passionnelle entre le terroriste arr�t�, auteur du coup de fil suspect, ni de la lib�ration de la fille Sabrina. Il a �t� dit � cette conf�rence que la fille Sabrina, arr�t�e au m�me titre qu�une autre aux environs de 1h 20mn, ont �t� confi�es le lendemain aux �l�ments du Centre national de lutte antiterroriste. Dans la m�me conf�rence, tous les correspondants pr�sents ont compris que la fille Sabrina qui a �t� arr�t�e, allait �tre utilis�e par le terroriste B. T. comme kamikaze. Le lendemain, nous avons appris par la voix du communiqu� de la DGSN que la fille Sabrina est victime de B.T. qui voulait se venger d�elle. En d�autres termes, il n�a jamais �t� question d�une op�ration kamikaze. Par ailleurs, en plus du communiqu� de la DGSN, au niveau local, le mercredi, soit le jour de la parution de l�information dans plusieurs titres de la presse nationale, les deux officiers qui avaient divulgu� l�information ont �t� suspendus et soumis � une enqu�te interne. Hier, nous avons appris que l�un des deux officiers a �t� lib�r� alors que le deuxi�me, l�officier du centre op�rationnel est, lui, toujours en garde � vue et qu�il devait compara�tre ce jour pour d�lit de divulgation de secrets professionnels. S�il est vrai que les correspondants avaient trait� cette information avec une certaine l�g�ret�, il est tout aussi vrai qu�ils l�avaient fait en ayant � l�esprit que celle-ci, en la relatant en d�tail, allait promouvoir ses auteurs c�est-�-dire les deux officiers, surtout celui qui �tait derri�re l�arrestation du terroriste et des deux fillettes. De l� � les voir en prison ou radi�s du corps pour avoir divulgu� cette information, personne ne savait que le fait de sauver des vies humaines et �viter un carnage certain au niveau de la S�ret� de da�ra de Lakhdaria, allait co�ter � cet officier une radiation � vie. A moins que la r�conciliation nationale oblige � Dont acte !
H. M.

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