R�gions : FORMATION DES JOURNALISTES A ANNABA
En l'absence de toute communication


La corporation des journalistes de Annaba �tait au rendez-vous que leur avait fix� ce jeudi la direction g�n�rale des affaires juridiques du minist�re de la Justice pour des explications sur tout ce qui a trait aux activit�s judiciaires.
Il en est ainsi de la mission des cours de justice, des tribunaux, de la Cour supr�me, celle des structures sp�cialis�es dont le tribunal criminel, administratif, civil, militaire, le Conseil d�Etat. Etal�es jusqu�au 13 mars 2008, ces explications ont �t� donn�es au moment o� les journalistes sont confront�s � un black-out sur toute information concernant de nombreux dossiers judiciaires. Il est le r�sultat de l�absence de toute communication des responsables de la cour de justice de la wilaya de Annaba ayant �galement comp�tence sur celle d�El-Tarf. Cons�quence : le journaliste qui se �juridicise� et se �juridicalise�, ne trouve pas d�interlocuteur pour une information judiciaire � la source. Pourtant � Annaba, les �gros dossiers� ne manquent pas. A l�exemple de ceux ayant trait aux anciens pr�sidents de diff�rentes communes poursuivis � tort ou � raison pour des d�lits de gestion qu�ils auraient commis dans l�exercice de leurs fonctions d��lu. Gros dossier �galement que celui impliquant le pr�sident-directeur g�n�ral de la soci�t� de gestion de participation Est-Sud-Est sous contr�le judiciaire depuis plusieurs mois. Il lui est reproch� la dilapidation des biens publics, l�abus de biens sociaux, d�tournement et autres faits port�s sur l�acte d�accusation. Celui de la femme notaire sous le coup d�un mandat d�amener pour une affaire de faux et usage de faux alors qu�elle circule librement. Il y a celle d�un haut fonctionnaire cit� dans l�affaire de la mafia du sable et dans la torture subie par une jeune femme au courant de l�ann�e 2003. Bien que non concern�es par la mesure du secret de l�instruction, toutes ces affaires auraient m�rit� un contact plus r�gulier magistrats/ journalistes pour �viter les mauvaises interpr�tations. C�est dire que la d�marche � destination des journalistes par le minist�re de la Justice est insuffisante. Elle l�est aussi au regard de la fin de non-recevoir qui frappe toujours toute demande d�information d�un journaliste aupr�s de la structure comp�tente pr�s la cour de justice. Ces handicaps et bien d�autres que rencontrent quotidiennement les gens de la presse dans l�exercice de leur mission d�information auraient m�rit� une meilleure attention du minist�re. Ce blackout ouvre grandes les portes de toutes les supputations dans le traitement des dossiers � tous les niveaux des structures du minist�re de la Justice.
Abdelbaki D.

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