Actualit�s : TH�NIA-SI-MUSTAPHA
L'�mir Handallah, l'artificier de katibat El Arkam, �limin�


Le terroriste Halouane Amrane, 36 ans, natif de la ville de Th�nia (w. de Boumerd�s) a �t� �limin� au cours d�un ratissage que m�nent les services de s�curit� dans le massif de Boukhenfer, r�gion montagneuse enclav�e entre le nord-est de Th�nia et l�ouest de la ville de Si-Mustapha.
Il est question �galement de l��limination de deux autres terroristes. D�autres informations, non confirm�es, faisaient �tat, hier, d�un terroriste bless�, captur� par les �l�ments de l�ANP. Il y a quelques semaines, une op�ration de grande envergure a �t� men�e dans la m�me r�gion. Elle s��tait sold�e par des r�sultats mitig�s. La pers�v�rance des services de s�curit� a donc fini par payer. En effet, Halouane Amrane, alias Handallah, �tait un redoutable ��mir� qui �tait mont� au maquis en 1994. Il faisait fonction d���mir� de la �loudjna el askaria� (commission militaire) au sein de la seriat qui �cume la r�gion Th�nia-Si- Mustapha. Cette seriat fait partie de katibat El Arkam. Il est sans aucun doute l�un des concepteurs de l�attentat kamikaze perp�tr� le 29 janvier 2008 contre le si�ge de la BMPJ de Th�nia qui s��tait sold� par un lourd bilan : 3 morts, 23 bless�s, 16 familles sinistr�es et des d�g�ts mat�riels se chiffrant � des milliards. En effet, une source s�curitaire nous a affirm� que ce terroriste �tait l�artificier attitr� de katibat El Arkam que commande depuis quelques semaines Sid-Ali Rachid alias Abou Amine originaire de A�n-El-Hamra dans la commune de Bordj- Mena�el. Par ailleurs Handallah serait derri�re le recrutement de jeunes adolescents de la ville de Th�nia qui s�appr�taient � commettre des attentats � l�explosif. Les services de s�curit� avaient, on s�en souvient, d�mantel�, vers la fin de l�ann�e 2007, un r�seau terroriste compos� de jeunes dont l��ge variait entre 14 et 16 ans. Halouane Amrane faisait partie d�une famille de deux fr�res qui, pour sortir de la marginalisation et de l�anonymat, se sont impliqu�s dans la subversion arm�e lanc�e par l�ex-FIS. Le parti dissous a en effet activ� ais�ment, au d�but des ann�es 1990 dans un climat sociologique, politique, culturel et �conomique d�l�t�re, particuli�rement � Th�nia, pour recruter massivement. Ainsi donc, les deux fr�res Halouane et deux de leurs cousins ont rejoint les rangs des GIA. Norreddine, �g� d�une quarantaine d�ann�es, s�est rendu en 1999 pour b�n�ficier des avantages de la loi portant concorde civile. Il avait fait l�objet d�un tapage m�diatique par le biais de l�ENTV qui l�avait �rig� en star du moment. M�me des d�put�s de l�APN, de l��poque, avaient �t� instruits par le r�gime d�aller �couter les pr�ches de ce repenti en faveur de la politique de la concorde civile. Malheureusement, ces pr�ches n�avaient pas convaincu son fr�re Amrane � se rendre. Selon nos derni�res informations, ce repenti s�est vers� d�sormais dans la chasse aux djins (roqia). Youcef, cousin de Noreddine et Amrane, s�est, quant � lui, rendu aux services de s�curit� en Haute Kabylie en 2004 pour b�n�ficier des avantages de la loi portant charte nationale pour la paix et la r�conciliation nationale. Par contre, un autre Norreddine, qui serait mont� en 1992 au maquis, est toujours en activit�. Ces terroristes sont impliqu�s dans plusieurs attentats, notamment celui mont� en ao�t 1999 en vue d�assassiner le directeur du CFPA de Th�nia. Malheureusement le fils du directeur, Hakim, �g� alors de 23 ans, venu d�fendre son p�re, y laissa sa vie. Les observateurs leur imputent �galement l�embuscade tendue dans la nuit du 23 au 24 ao�t 2004 � la p�riph�rie sud de la ville de Th�nia contre une unit� militaire en mouvement. Cinq militaires dont un commandant ont �t� tu�s et deux militaires ont �t� bless�s. Ce n�est l� que quelques m�faits d�une liste macabre � l�actif des terroristes de s�riat Th�nia- Si-Mustapha. L���mir� Handallah �tait un terroriste dangereux. Non seulement il a acquis une longue exp�rience dans la gu�rilla, mais il connaissait parfaitement le terrain de la r�gion. Cette �limination est le pr�lude, estiment les observateurs, d�une probable am�lioration de la situation s�curitaire de la r�gion autour de Th�nia. Cependant la grande vigilance est de rigueur d�autant plus que des �l�ments originaires de Th�nia, consid�r�s comme tr�s dangereux, sont toujours en activit�.
Ali F.

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