Actualit�s : L'AFREC LANC�E HIER OFFICIELLEMENT A ALGER
Au service du d�veloppement et de l'int�gration �nerg�tiques en Afrique


L�Afrique conna�t la plus forte croissance de la production p�troli�re de son histoire, avec de nouveaux pays producteurs mais enregistre en m�me temps l�un des taux de consommation d��nergie commerciale par habitant des plus faibles. En outre, l��nergie consomm�e en Afrique provient pour 50% de la biomasse. C�est dans ce contexte que la Commission africaine de l��nergie (Afrec) a �t� lanc�e officiellement hier � Alger, au service de l�int�gration et du d�veloppement �nerg�tiques en Afrique.

Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - La Conf�rence des ministres de l�Energie des pays membres de l�Union africaine s�est d�roul�e hier � l�h�tel El Aurassi � Alger. H�tes de cette conf�rence, le ministre de l�Energie et des Mines, Chakib Khelil, le commissaire de l�Union africaine en charge de l��nergie des infrastructures, Bernard Zoba et des repr�sentants de la Banque mondiale, la Commission europ�enne et l�Agence internationale de l��nergie atomique (AIEA). A contrario des repr�sentants en force des institutions sp�cialis�es internationales et r�gionales, moins d�une vingtaine de ministres africains seulement ont daign� honorer de leur pr�sence cette conf�rence, d�l�gant des cadres de niveau inf�rieur. Pourtant, une conf�rence in�dite consacr�e au lancement de la Commission africaine de l��nergie (Afrec), dont le si�ge est bas� � Alger et qui b�n�ficie du soutien renouvel� de l�Alg�rie selon son ministre de l�Energie. Pr�te � devenir op�rationnelle, selon son directeur ex�cutif int�rimaire, Hussein El Hag, l�Afrec a �t� impuls�e voil� sept ans et dont la convention portant cr�ation a �t� ratifi�e par plus de 20 Etats membres de l�Union africaine. Une conf�rence qui consacre, selon Chakib Khelil, �la mise en place d�un maillon important du dispositif institutionnel pour le d�veloppement �conomique de notre continent�. Pour le ministre de l�Energie, l�Afrec constitue �non seulement un cadre de concertation appropri�, mais surtout un cadre d�action efficace au service de l�int�gration �nerg�tique et de la coop�ration continentale�. Voire, �un instrument au service du d�veloppement de l�Afrique, le lieu privil�gi� pour d�finir le futur �nerg�tique du continent et pour �laborer et mettre en �uvre sa politique �nerg�tique�. Cela d�autant, selon Chakib Khelil, que �si le continent conna�t la plus forte croissance de la production p�troli�re de son histoire, avec de nouveaux pays producteurs, il enregistre en m�me temps l�un des taux de consommation d��nergie commerciale par habitant des plus faibles�. Et d�autant, selon le chef de la division statistiques de l�AIEA, Jean-Yves Garnier, que �50% de la consommation d��nergie en Afrique provient de la biomasse, qu�il ne faut pas oublier�. Dans le m�me ordre d�id�es, un repr�sentant de la Banque mondiale a relev� l�acc�s insuffisant des m�nages et PME de l�Afrique centrale et saharienne notamment � l��nergie, en raison du co�t �lev�, de carences manufacturi�res et de d�ficit de capacit�s en d�pit de la forte demande. En incitant les op�rateurs �nerg�tiques � augmenter de 20% leur production et les entreprises � r�duire de 10% leurs pertes. Et le commissaire en charge des infrastructures et de l��nergie � la commission de l�Union africaine, Bernard Zoba, d�insister sur la n�cessit� de prendre en consid�ration le d�veloppement des infrastructures �nerg�tiques dans les politiques de d�veloppement durable. En ce sens, il a �voqu� �la r�alisation des grands projets �nerg�tiques r�gionaux et continentaux structurants, capables de changer la face de l�Afrique, d�acc�l�rer le processus de son int�gration et de booster le d�veloppement industriel du continent�. Parmi ces projets, le futur gazoduc transaharien reliant le Nigeria � l�Alg�rie et d�une capacit� de 25 milliards de m3/an, permettant de r�duire les volumes de gaz torch�s et assurant l��nergie aux habitants des zones travers�es, outre les revenus g�n�r�s par l�exportation de gaz. En signalant qu�une banque de donn�es du secteur �lectrique en Afrique est disponible depuis un mois selon le secr�taire g�n�ral de l�Union des producteurs, transporteurs et distributeurs de l��nergie �lectrique en Afrique, M. Sakrini.
C. B.

DES MINISTRES DE L'OPEP VONT EN DISCUTER
La Libye favorable � la vente du p�trole en euro

A l�instar de plusieurs pays membres de l�Opep, la Libye est favorable � la vente du p�trole en euro � la place du dollar. Selon un repr�sentant libyen � la Conf�rence minist�rielle sur l�Afrec, Azem Ali El Misslati, son pays envisage s�rieusement cette option. M�me si certains pays ne sont pas affect�s par les fluctuations du billet vert, cette option sera n�anmoins discut�e lors de r�unions prochaines des ministres de l�Energie de l�Opep. A propos de ce changement de monnaie, le directeur de la commission africaine au Nigeria, A.S Sambo, a indiqu� qu�il reviendra � son gouvernement de se prononcer sur cette question. Une question qui ne figure pas au rang des priorit�s au Nigeria o� �des questions plus graves se posent et doivent �tre r�gl�es avant de penser � cette option�, dira ce cadre nig�rian. Tout en pr�cisant que le Nigeria suivra toutes les d�cisions que prendra l�Opep. Abordant la situation du march� p�trolier, ce cadre nig�rian a estim� qu��il cr�e des difficult�s pour les pays qui n�ont pas de p�trole�.

La p�nurie de ressources humaines pose probl�me selon l'AIEA
Par ailleurs, la demande de p�trole, dans le monde �va exploser� selon les pr�visions du chef de la division statistiques de l�Agence internationale de l��nergie atomique (AIEA), Jean-Yves Garnier. Ce dernier a indiqu� que cette croissance sera forte au niveau de l�Inde et de la Chine et que les pays du Golfe et d�Afrique du Nord doivent produire plus. En consid�rant le manque de capacit�s exc�dentaires de production, les 2 � 3 millions de barils par jour d�exc�dents restent insuffisants, ainsi que la n�cessit� de renflouer les stocks de p�trole. Mais aussi en relevant que les d�ficits d�investissements de production et la p�nurie en ressources humaines demeurent probl�matiques. Tout en pr�cisant que le r�le de l�AIEA est d�observer les �volutions du march� et non de pr�voir les prix, Jean-Yves Garnier a indiqu� que si des probl�mes surviennent, cela aurait un impact sur les cours. Toutefois, l�AIEA appelle, selon lui, � renforcer l��quilibre du march� entre producteurs et consommateurs.
C. B.

PRODUCTION HYDRO�LECTRIQUE ET D�VELOPPEMENT DU GNL
L'Angola sollicite l'expertise de Sonelgaz et de Sonatrach

Une d�l�gation du minist�re angolais de l�Energie et de l�Eau rencontrera, d�s aujourd�hui, le staff dirigeant du groupe �nerg�tique alg�rien Sonelgaz. Selon un directeur de l�Office angolais de coop�ration internationale, Pierre Kiala, cette rencontre devrait aborder les opportunit�s de coop�ration et de partenariat ainsi que l�assistance en mati�re de formation et d��change d�expertise de Sonelgaz au programme �nerg�tique en cours en Angola. Un programme qui concerne la r�alisation, sur un p�rim�tre de 100 kilom�tres, d�une dizaine de centrales hydro�lectriques d�une capacit� globale de 20 000 m�gawatts, dont deux unit�s ont d�j� �t� lanc�es. Par ailleurs, l�Angola cherche � renforcer la coop�ration et le lancement de projets communs avec Sonatrach dans le domaine de la liqu�faction du gaz naturel (GNL).

COOP�RATION BANQUE MONDIALE/ R�GION MENA
Une rencontre est pr�vue � Washington

Une rencontre entre la Banque mondiale et des repr�sentants minist�riels des pays d�Afrique du Nord et Moyen-Orient (Mena) est pr�vue la semaine prochaine � Washington, aux Etats-Unis. Au menu, les questions �nerg�tiques et l�aide au d�veloppement.
C. B.

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