R�gions : BATNA
Les dialys�s se r�voltent


Le pr�sident de l�association des dialys�s de la wilaya de Batna, dont le nombre est de 406, menace de recourir au blocage de la Cnas et � d�autres actions plus radicales s�il n�est pas mis fin aux probl�mes de prescription m�dicale.
En effet, une nouvelle r�glementation interdit � un n�phrologue qui fait le suivi des malades la prescription d�ordonnances. Elle a pouss� le bouchon au point d�interdire toute consultation au niveau des centres. Ces malades chroniques dont la majorit� ne per�oit que l�aide de la DAS (3 000 DA) sont, depuis la promulgation de la nouvelle directive, dans l�obligation de recourir au priv� moyennant le paiement de 600 DA au minimum. Certains sont ainsi priv�s de traitement. Les dialys�s se demandent le pourquoi de ce genre de d�cision. Quel est le r�le du n�phrologue au niveau du centre s�il ne fait pas la pr�vention ? De m�me, la Cnas refuse toute prescription venant d�un m�decin dialyseur. Alors que veut-on au juste? se demande le pr�sident de l�association des dialys�s et premier vice-pr�sident de la f�d�ration nationale, Grabsi Lakhdar. A Batna, les dialys�s du CHU, des centres de sant� de N�gaous, Barika, Arris et ceux des centres all�g�s Renadial et Assistance Maghreb sont dans le d�sarroi et menacent de se r�volter de mani�re brutale si rien n�est entrepris quant � leur prise en charge s�rieuse en tant que malades chroniques. Il faut dire que les cinq n�phrologues de la wilaya sont dans l�embarras de part cette nouvelle r�glementation et pis pour les centres all�g�s. Ces centres cr��s pour soulager les structures publiques et conventionn�s avec la Cnas commencent � voir venir les probl�mes. Apr�s que l�agr�ment eut �t� d�livr� pour les n�phrologues, les m�decins internes et les m�decins dialyseurs, la nouvelle r�glementation n�autorise que le premier (le n�phrologue) � ouvrir un tel centre. Les anciens centres sont somm�s de recruter un n�phrologue au risque de fermer. Les deux centres de Batna assurent la dialyse � pas moins de 115 malades dans de tr�s bonnes conditions sauf qu�ils n�ont plus le droit de prescrire des ordonnances aux malades, chose qui, auparavant, se faisait pour eux et toute leur famille gratuitement.
Houadef Mohamed

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