Culture : TLEMCEN
R�hiba, une m�dina clochardis�e


L�ensemble des quartiers populaires ainsi que les m�dinas font l�objet d�un abandon total de la part des �lus. A titre d�exemple, R�hiba, cette vieille m�dina, qui reste un rep�re de la capitale des Zianides, ressemble aujourd�hui � un terrain vague. Mais le plus dramatique dans cette situation, c�est la profanation du mausol�e de Sid El-Mazouni, situ� au centre de la placette, transform�e aujourd�hui en parking par des taxieurs clandestins.
Depuis des ann�es, on assiste � une politique de rafistolage des grandes art�res principales et de certains quartiers chics du centre-ville. On comprendrait ais�ment que c�est une mani�re de pr�senter une belle vitrine de la capitale des Zianides lors des visites officielles. Sinon, comment expliquer que des quartiers populaires tels que Boudgh�ne, Sidi- Sa�d, Agadir et bien d�autres ne font l�objet d�aucun int�r�t de la part des responsables. Dans ces m�mes colonnes, on a d�j� cit� le cas du faubourg Boudgh�ne dont la grande mosqu�e est cern�e d�ordures et d�immondices, et cela ne semble pas inqui�ter ces �lus qui pr�tendent repr�senter ces quartiers populaires. Revenant � R�hiba, cette cit� situ�e au centre-ville et dont les habitants ne savent plus quoi faire devant une telle situation : routes barr�es, de la salet� partout et, pour le comble, des ordures sont d�pos�es � l�entr�e de ce mausol�e qui fut jadis un lieu de p�lerinage pour les femmes qui venaient de partout. A l��poque, m�me les medahate louaient les gr�ces de Sid El-Mazouni, ceci pour l�histoire qui �chappe forc�ment aux �lus. Il est aberrant de constater que, d�une part, de grands travaux d�embellissement sont lanc�s �� et l�, � l�exemple du plateau de Lalla-Setti qui fait l�objet d�un suivi particulier du chef de l�ex�cutif. Toutefois, l�entretien des quartiers et des m�dinas est du ressort de la municipalit� car en traversant les ruelles de R�hiba, on se demande s�il existe bien un service d�hygi�ne. La puanteur vous agresse les narines � longueur de journ�e. Finalement, on est en droit de se poser des questions : o� va l�argent du contribuable (imp�ts et taxes fonci�res)? Pour avoir une id�e pr�cise sur les probl�mes des quartiers, il suffit de suivre l��mission de Radio Tlemcen qui donne la parole aux citoyens qui d�noncent avec force leurs conditions de vie. On vous l�a bien dit pendant la campagne �lectorale, �ces braves gens qui s�entretuent pour nous servir�, ils le font et de quelle mani�re !
M. Zenasni

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