Le tribunal pr�s la cour de Blida jugera demain l�affaire des ch�ques sans provision d�une valeur globale de 113 millions de dinars dont l�auteur n�est autre que Berradi La�d, celui qui a �t� surnomm� le �baron de l�import-import�, et par qui le scandale est arriv� dans la suspension de magistrats du tribunal de Kol�a.
En effet, dans ce proc�s, il sera jug� une affaire de ch�ques sans provision associ�e � une escroquerie et faux en �criture sur document officiel puisque le pr�venu a tent� d��luder le grief en usant d�un subterfuge, celui d�obtenir �une attestation de perte de son ch�quier r�f�renc�e sous le num�ro 19/SDK/2005 du 2 janvier 2005�, et sur laquelle figurait le num�ro du ch�que remis � Karim M., victime dans cette affaire. Sur ce document �tait inscrit juste apr�s le num�ro de ch�que, la mention �pr�t � payer�. Mais contre toute attente, une autre attestation sign�e par le chef de s�ret� de da�ra de Kol�a sera d�livr�e le 3 janvier 2005 � Berradi mais sans la mention �pr�t � payer�. Cet �tat de fait a contraint le pr�sident du tribunal de Kol�a � d�signer � cette �poque un huissier de justice pour v�rifier au niveau de la banque l�existence ou non de ces ch�ques. Effectivement, il s�av�rera que Berradi a remis � sa banque 18 ch�ques dont celui de Karim M. d�une valeur de six milliards de centimes. La fourberie ayant �chou�, Berradi entrevoit un autre sc�nario � savoir de trouver un bouc �missaire capable de d�clarer au juge que Karim M. lui avait ordonn� de voler son ch�quier. L�astuce pour la sale besogne, Berradi la trouvera chez Fersaoui Abdellah, un ouvrier qui a travaill� chez lui. Il lui aurait promis de le r�compenser g�n�reusement pour les jours pass�s en prison. Mais au commissariat, Fersaoui se ravise et ses aveux seront film�s par l�officier de police ce qui enfoncera son patron au point que le procureur de la R�publique le mettra sous mandat de d�p�t. Devant la justice, Berradi et Fersaoui �coperont respectivement de 3 et de 1 ans de prison ferme. Non satisfait du jugement, sa victime Karim M. a introduit un pourvoi en cassation aupr�s de la Cour supr�me et l�affaire est revenue pour �tre jug�e � nouveau demain devant la cour de Blida.
M. B.

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