R�gions : SYNDICAT NATIONAL DES MA�TRES-ASSISTANTS EN SCIENCES M�DICALES D'ANNABA
�valuation positive de la protesta


�Le mouvement de protestation se poursuivra par d�autres actions pacifiques et responsables jusqu�� l�obtention de nos droits l�gitimes � travers l�ouverture de v�ritables n�gociations sur le r�gime indemnitaire, la r�vision de la grille nationale des salaires et notre droit � la dignit� et au respect�, ont soulign� les repr�sentants du Syndicat national des ma�tres assistants en sciences m�dicales � Annaba, lors de la tenue mardi en fin d�apr�s-midi d�une assembl�e g�n�rale pour faire le point sur l�adh�sion de ce syndicat au d�brayage de trois jours d�cid� par le conseil national et fai-
Au d�but de cette assembl�e g�n�rale, les pr�sents ont tenu � d�noncer les propos �irresponsables� du secr�taire g�n�ral de l�UGTA, Sidi Sa�d, � Skikda, soulignant que ces propos n�honorent pas quelqu�un qui pr�tend d�fendre les travailleurs. Au ministre de la Sant�, qui les poursuit en justice, ces derniers r�pondent qu�ils sont �l�galistes et dans leur droit�. �Le politique doit comprendre que s�il veut que l�Alg�rie avance, il doit encourager l�effort et la comp�tence par le respect de l��chelle des valeurs�, ont-ils affirm�. Concernant la participation au mot d�ordre de gr�ve, ils ont indiqu� qu�elle a fr�l� les 100%, avec toutefois l�assurance d�un service minimum notamment pour les soins. Des professeurs et docents hospitalo-universitaires, des praticiens de la sant� publique et des repr�sentants d�autres syndicats autonomes de la coordination, principalement des secteurs de l�enseignement sup�rieur et de l��ducation, ont tenu � assister � cette assembl�e g�n�rale, pour relever que c�est la premi�re fois que des syndicats s�unissent pour protester ensemble contre leurs conditions de vie et de travail qualifi�es de pr�caires. Le professeur en m�decine A. Kadi rappelle la saign�e enregistr�e dans le milieu m�dical suite au d�part vers d�autres cieux de la cr�me de ce pays. Il explique cette situation par la marginalisation de ceux qui font l�Alg�rie. �Pour faire un statut, il est primordial de consulter les int�ress�s. Chose qui a �t� ignor�e par les d�cideurs�, estime- t-il. �L��re de la politique du b�ton et de la carotte est r�volue. Nous refusons ce genre de chantage�, s�indigne Mme Hanoun, coordinatrice nationale adjointe du Cnes, qui fait remarquer que les sommes colossales distribu�es aux gestionnaires sont mal g�r�es au d�triment des enseignants universitaires. �Nous n�avons pas besoin de prise en charge par l�Etat pour les stages � l��tranger, ni de logements sociaux. Nous ne voulons pas �tre des assist�s, mais des cadres respect�s et associ�s � tout ce qui touche notre avenir. C�est pour cela que nous r�clamons des salaires cons�quents�, tonne-t-elle, sous les applaudissements nourris de l�assistance dans l�amphith��tre de la facult� de m�decine. �Avec nos salaires minables, nous ne pouvons m�me pas assurer � nos familles une vie d�cente, quand un bidon d�huile se rapproche de 1000 dinars. C�est intenable�, a martel� un membre du syndicat autonome de l��ducation en signalant la d�tresse de cette cat�gorie de fonctionnaires qui n�arrivent m�me pas � faire face � des d�penses impr�vues, comme les frais d�obs�ques, par exemple, sans parler des fins de mois difficiles. Les pr�sents se sont quitt�s en promettant de ne pas l�cher prise tant que leurs droits sont bafou�s.
M. Ali Khellaf

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