Actualit�s : R�UNION DE LA COMMISSION MIXTE ALGERO-�GYPTIENNE
Les facteurs de blocage � l'ordre du jour


L�exp�rience r�ussie du groupe �gyptien Orascom, toutes fili�res confondues, en mati�re d�investissements directs en Alg�rie, semble encourager le gouvernement de ce pays arabe � renforcer sa pr�sence en Alg�rie en cherchant des opportunit�s dans divers secteurs.
Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Cet int�r�t a �t� confirm�, hier, par l�arriv�e du Premier ministre �gyptien M. Ahmed Nadhif en Alg�rie pour pr�sider les travaux de la sixi�me session de la commission �conomique mixte alg�ro-�gyptienne. Celui-ci a �t� accompagn� par sept membres de son gouvernement et une importante d�l�gation d�hommes d�affaires �gyptiens, � la recherche des opportunit�s d�investissements. Une exp�rience, certes int�ressante, mais qui n�a pas �t� de toute facilit� pour les investisseurs eux-m�mes. Regroup�s hier � l�h�tel Sheraton, pour une exposition des diff�rentes soci�t�s qu�ils repr�sentent et pour vendre leur savoir-faire, les hommes d�affaires �gyptiens mettent en avant les difficult�s rencontr�es au niveau de l�administration alg�rienne. The Arab Contractors, une soci�t� qui a, � son actif, un investissement de 300 millions de dollars, dont le projet de construction du si�ge du minist�re des Finances et un groupe immobilier de 1500 unit�s � Ouled Fayet, a expos� hier ses produits, � la recherche de nouveaux march�s. N�anmoins, ce groupe d�plore la lenteur des proc�dures administratives et les blocages enregistr�s au niveau des services des douanes et des imp�ts. En mati�re de foncier, les investisseurs �gyptiens semblent bien �chapper � cette probl�matique. Par ailleurs, le bureau d'�tudes �gyptien Hamza Associates, qui travaille sur plusieurs projets en Alg�rie a fait part d�une contrainte rencontr�e par les investisseurs �gyptiens confront�s � un syst�me bancaire complexe. �Cela fait sept mois que nous attendons nos carnets de ch�ques qui ne sont toujours pas disponibles �, affirme un repr�sentant de ce bureau d��tudes, qui ne comprend pas, non plus, pourquoi le payement des 5% de la caution exig�e par la banque sur chaque projet doit se faire � partir de l�Egypte et non pas avec l�argent (en dinars ou en devises) d�tenu dans des comptes en Alg�rie. Ce n�est pas tout. Le bureau d��tudes en question qui affirme avoir ouvert des soci�t�s de droit alg�rien par un fonds d�investissement �gyptien, s�interroge sur les raisons qui poussent les pouvoirs publics � emp�cher ces soci�t�s � transf�rer une part de leurs b�n�fices en Egypte. Une question � laquelle a r�pondu l�expert international M. Mebarek Malek Serra�, en expliquant �que toute soci�t� de droit alg�rien n�a le droit de transf�rer ses b�n�fices � l��tranger que si elle pr�sente des justificatifs convaincants sur l�utilit� et la destination des fonds � transf�rer �, et d�ajouter que �la soci�t� �trang�re qui d�tient des parts dans une soci�t� de droit alg�rien a le droit de transf�rer uniquement le taux de son investissement et non les b�n�fices�. Des arguments qui n�avaient pas convaincu la partie �gyptienne qui, apparemment, est beaucoup plus pr�occup�e des b�n�fices que de l�investissement lui-m�me.
R. M.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable