L'Agence nationale des m�taux pr�cieux (Agenor) figure parmi les 100 entreprises qui seront privatis�es cette ann�e. Le d�lai de d�p�t des offres pour la cession totale ou partielle du capital social de l�entreprise, qui est de 200 millions de dinars, a �t� fix� au 10 mars 2008. Encore une entreprise, en plein essor que Hamid Temmar doit liquider en offrant une bonne affaire aux repreneurs avec un march� national de 20 tonnes d'or et 15 tonnes d'or minimum consomm�es annuellement.
Ilhem B. Tir - (Le Soir) - L�unique op�rateur public de transformation des m�taux pr�cieux en Alg�rie va �tre c�d� avant le mois de juin 2008 par d�cision du minist�re de la Participation. L�Agenor qui avait une avanc�e certaine sur ses concurrents que ce soit en know-how technologique, en �quipements et en informations strat�giques, a �t� cr��e le 16 janvier 1970 pour prendre en charge les importations et la distribution sur le march� national des m�taux pr�cieux, or et autres. Elle �tait en situation de monopole d'Etat et plac�e sous la tutelle du minist�re des finances. Agenor compte un effectif de 100 personnes pour la fabrication de l�aurocyanure de potassium utilis� � 68,3%, pour la bijouterie �lectroform�e et les contacteurs �lectroniques, le nitrate d'argent, 63,5% pour la miroiterie et l�analytique, les appr�ts argent 950 pour bijouterie ainsi que les brasures d'argent nues et 40% pour la soudure sans cadmium. Jusqu'en 1998, son activit� �tait essentiellement commerciale. Avec l'ouverture de l'�conomie alg�rienne, Agenor est pass�e au stade industriel en r�alisant une usine de production et de transformation des m�taux pr�cieux up to date. Elle se place donc en aval du secteur minier, qu'il soit national ou �tranger. Il y a quelques ann�es et ayant toutes les capacit�s que ce soit dans son affinage, dans sa transformation ou dans sa commercialisation, l�entreprise visait l�utilisation de toute la production de l�ENOR. Son staff pensait m�me casser les prix. Un partenariat �tranger �tait envisageable car jouissant d�un r�seau de relations internationales, �tant donn� les multitudes de propositions faites aux Sud- Africains et � des partenaires europ�ens de renom pour la cr�ation de joint-ventures. Concernant l�ouverture de capital, les premi�res d�cisions de l'Etat alg�rien �taient une ouverture de l'ordre de 20% qui pourrait aller � beaucoup plus, jusqu'� 49% et m�me plus. Le d�fi de l�entreprise �tait de b�tir un �difice et cet investissement constituait un gage certain pour l'avenir � court terme d'Agenor gr�ce surtout aux micro-investissements r�alis�s en compl�ment � l'investissement de base existant. �Nous avons une belle machine et nous sommes pr�ts � recevoir des partenaires et � travailler avec eux dans un cadre mutuellement avantageux. Les march�s locaux et r�gionaux existent. Les opportunit�s d'affaires existent ici, le march� est vierge et il y a beaucoup de choses � faire. Nous avons un potentiel industriel mais aussi humain tr�s important ; celui-ci ma�trise sans difficult�s toute technologie dans le domaine�, c�est ce qu�avait annonc� le P-dg d�Agenor il n�y a pas beaucoup de temps. Tous ces arguments n�ont pas r�ussi � faire �viter la sanction de Temmar � cette entreprise non d�ficitaire.
I. T.

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