Actualit�s : LE DISPOSITIF DE S�CURIT� RENFORC� RESTE EN VIGUEUR
La capitale toujours quadrill�e


Pas de rel�chement dans le dispositif s�curitaire � Alger. La capitale est toujours quadrill�e par un nombre impressionnant de barrages fixes et mobiles mis en place au lendemain des attentats du 11 d�cembre.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Ce qui avait �t� pr�sent� par le patron de la DGSN comme un plan �exceptionnel� en r�action aux attaques qui avaient cibl� le si�ge d�une repr�sentation onusienne et celui du Conseil constitutionnel est en passe de devenir la norme. Les herses, les blocs de ciment et la multiplication des p�rim�tres interdits font d�sormais partie du quotidien. Pour d�courager les groupes terroristes toujours en activit�, certains quartiers sont devenus de v�ritables citadelles. En plus de la pr�sidence de la R�publique, du Palais du gouvernement et des autres institutions publiques, des quartiers jadis dits �s�curis�s� ont pris l�allure de v�ritables bunkers � l�image de Hydra o� des quartiers sont carr�ment interdits d�acc�s aux non r�sidents. Les Alg�rois se sont habitu�s au nombre important de barrages et les conducteurs de fourgons ont pris l�habitude d��tre arr�t�s � chaque point de contr�le. Aux barrages �habituels� et mis en place depuis de longues ann�es, � l�image de celui de Oued Oucha�eh et de celui de la moutonni�re, sont venus s�ajouter beaucoup d�autres, install�s aux diff�rentes entr�es et sorties de la ville, sans compter ceux plac�s au niveau des autoroutes. D�abord impressionn�s par ce dispositif, les Alg�rois semblent s�adapter en d�pit des embouteillages que cela cr�e tr�s souvent. Ils ont �galement pris l�habitude de voir des policiers marcher tout au long des art�res principales, contr�lant le moindre v�hicule � l�arr�t. Les agents de l�ordre ont r�cemment re�u l�ordre de v�rifier un maximum de voitures. Soumis � l�obligation de r�sultat, ces derniers notent depuis quelques jours les num�ros d�immatriculation des voitures v�rifi�es afin de prouver leur �efficacit�. Des dispositions impos�es par la situation s�curitaire qui a pouss� les responsables � revoir leur copie. De l�aveu m�me du ministre de l�Int�rieur et des collectivit�s locales, c�est le rel�chement de la s�curit� qui a �t� � l�origine du double attentat du 11 d�cembre dernier. Yazid Zerhouni, r�agissant juste apr�s le carnage, avait d�clar� que c�est la baisse de vigilance qui a permis aux terroristes d�accomplir leur forfait. �Apr�s une tr�s forte mobilisation des forces de s�curit�, il y a eu un certain rel�chement apr�s les s�lections. C�est humain. D�ailleurs, aucun dispositif n�est fiable � 100%.� Quelques jours plus tard, c�est le patron de la DGSN qui s�exprimait sur la situation s�curitaire, �voquant une augmentation des effectifs de la police pour contrer toute vell�it� terroriste. �D�ici � la fin de l�ann�e en cours, quelque 60 000 nouveaux policiers seront d�ploy�s sur le territoire national.� �Ces policiers seront d�ploy�s � travers toutes les wilayas du pays dans le cadre du programme national de couverture s�curitaire et de lutte contre toutes les formes de criminalit�. Nous sommes face � un ennemi qui ne recule devant rien pour faire parler de lui, y compris massacrer des innocents sans distinction, hommes ou enfants. Aussi, il n�y a que ceux qui peuvent assumer la charge de lui faire face qui vont rester dans nos rangs� et d�ajouter : �Il n�est plus question de fermer les yeux sur l�incapacit� de certains � g�rer les crises et les situations extr�mes dans la conjoncture actuelle�. Il n�avait pas h�sit� � parler de mouvement dans son secteur afin de secouer le cocotier�
N. I.

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