Culture : R�CITAL CHA�BI A LA SALLE MOHAMED-TOURI DE BLIDA
Yacine Bouzama fascine les m�lomanes blid�ens


Les m�lomanes blid�ens ne pouvaient esp�rer mieux que cette soir�e musicale o� se sont produits les chanteurs Yacine Bouzama et Abdelkader Guessoum. Tenue � la salle Mohamed-Touri � Blida et organis�e par Sonatrach dans le cadre de tourn�es artistiques, cette soir�e a retremp� la ville des Roses dans l�ambiance qui �tait la sienne avant qu�elle ne sombre dans une l�thargie culturelle jamais connue auparavant.
C�est Yacine Bouzama qui ouvre le bal avec des pi�ces musicales du terroir avant qu�il chante admirablement ses propres textes, notamment la po�sie intitul�e Fen bladi ya mahlah (Qu�il est exquis l�art de mon pays), un po�me d�di� � toutes les grandes figures musicales du pays qu�il parcourt virtuellement, en �voquant au passage les plus c�l�bres d�entre elles. Cette chanson aura un succ�s certain aupr�s du public qui conna�t trop bien Bouzama, notamment � travers ses �missions radiophoniques et t�l�visuelles. C�est ainsi que Guerrouabi, El Anka, Cheikh El Hasnaoui, Ahmed Wahbi, Khlifi Ahmed, Sadel El-B�jaoui, Tahar Fergani, Abdelkrim Dali pour ne citer que ceux-l� ainsi que leurs villes respectives seront cit�s dans la chanson. A peine applaudi par l�assistance que Bouzama encha�ne un autre chant de sa composition ayant pour titre Asma� liya ma en�qoul, Fenni ch�hal �ziz (pr�te ton oreille � ce que je dis, mon art est tr�s cher). Cette chanson est en fait une compilation des grands succ�s chant�s par les chanteurs cha�bi que Bouzama reprend � chaque fois qu�il rappelle, avec sa propre m�lodie, son auteur. Le couronnement sera attest� par les interminables ovations de l�assistance qui le supplia de lui chanter d�autres compositions de ce genre. Mais Yacine Bouzama devait quitter la sc�ne pour laisser place � l�enfant de la ville, Abdelkader Guessoum. Ce dernier aura le m�me succ�s que son pr�d�cesseur tant il excellera dans les qacidate du patrimoine maghr�bin qu�il chantera dans la pure tradition cha�bi. Blida, il faut le dire, a v�cu, l�espace d�une soir�e, des moments de bonheur qui m�ritent d��tre renouvel�s autant de fois que possible afin que la ville ch�re � Dahmane Benachour retrouve pleinement son art.
M. Belarbi

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