R�gions : SKIKDA
Un appel pour lever le monopole du CTC


Un agr�ment sp�cifique type CTC priv� � accorder aux professionnels du domaine est la demande pressante d�un ing�nieur en g�nie civil de Skikda, Boudab Azzouz, adress�e au ministre de l�Habitat et de l�Urbanisme.

Dans sa correspondance, le CV du r�dacteur - 28 ans d�exp�rience au sein des soci�t�s d�ingeneering nationales et �trang�res - est initialement brandi comme capital professionnel permettant l�obtention d�un �agr�ment de g�nie civil autorisant l�exercice de la Fonction publique portant contr�le technique de la construction, sur le mod�le du CTC�. En deuxi�me lieu, il est fait r�f�rence � la position du pays, �situ�e � la crois�e des plaques tectoniques afro et euro-asiatiques�, et de l�une de ses constituantes, �la science de l�art de b�tir�, domin�e par �une activit� sismique intensifi�e�. Dans un plaidoyer sans retenue en faveur des vies humaines et du patrimoine physique, Boudab Azzouz tire la sonnette d�alarme au sujet de l�imp�ratif d��viter les chocs sismiques cauchemardesques (Chlef, Tipasa) et autres secousses telluriques (Guelma, Oued Heria et Khroub). Ces ph�nom�nes ont �t� accentu�s par le d�ficit en mati�re de contr�le et de suivi, des missions qui devaient �tre men�es rigoureusement afin de garantir la p�rennit� des projets d�habitat et d�infrastructures d�importance. Comme rem�de, il est propos� l��largissement des activit�s de contr�le et de suivi des projets � d�autres ing�nieurs CCI et structuralistes, actuellement d�volues � un seul organisme, le CTC. Ce dernier serait, selon le point de vue de Boudab, satur� eu �gard � �la multiplicit� et aux t�ches vari�es et lourdes de responsabilit� �. Un point de vue �tay� par la nature des projets industriels et urbanistiques d�envergure dont a b�n�fici� Skikda. L�antique Russicada tire justement sa r�v�rence d�une multitude de param�tres souvent contraignants, exigeant justement la mise � profit de comp�tences aguerries en la mati�re, notamment en contr�le et suivi. L�existence d�une plate-forme p�trochimique, d�une entreprise portuaire et de diverses directions de l�ex�cutif en phase de restructuration en sont des illustrations probantes. Il y a aussi un autre facteur, la tentative monstre, entam�e par les pouvoirs publics, de combler le recul �conomique, � travers le lancement dans la �pr�cipitation� de programmes pr�sidentiels et autres de construction de logements, d��tablissements scolaires, de centres et annexes de la formation professionnelle, de renforcement de capacit�s p�dagogiques et r�sidentielles de l�universit�, de r�habilitation de routes et chemins communaux et de wilaya, d�acc�l�rer l�ach�vement des projets vieux de plus d�une dizaine d�ann�es. Parall�lement � cela, on trouve aussi une multitude d�ing�nieurs en g�nie civil qui ont bataill� ferme au sein des grosses bo�tes nationales et �trang�res, dont fait partie le demandeur d�agr�ment sp�cifique type CTC priv�.
Za�d Zohe�r

SESSION CRIMINELLE
Peine capitale pour l'assassinat de son ex-�pouse

Peine capitale pour O. M., 42 ans, repris de justice notoire, pour homicide volontaire avec pr�m�ditation � l�encontre de son ex-femme. Tel est le verdict prononc� par la cour d�assises lors de la session criminelle qui se tient actuellement au palais de justice de Skikda.
Les faits remontent au 9 ao�t dernier, lorsque la m�re de l�ex-�pouse s�est pr�sent�e aux services de s�curit� pour d�noncer les agissements de son ex-gendre. Ce dernier serait, selon ses d�positions, entr� par effraction dans sa demeure � la cit� A�ssa- Boukerma et ass�n� des coups de poignard � son ex-femme dans diff�rentes parties du corps. La victime succombera � ses blessures le lendemain � l�h�pital de Skikda vers lequel elle aurait �t� transf�r�e. Selon toujours les d�positions, l�accus� et la victime ont eu 5 enfants et avaient entam� une proc�dure de divorce depuis une ann�e pour des consid�rations sociales. La m�re de la victime se serait oppos�e � toute rencontre ou sortie entre les deux personnes du fait de l�ill�gitimit� de la relation. En d�pit de cela, O. M., souvent en �tat d��bri�t�, guettait son ex-femme et tentait de l�aborder dans la rue. Lors de l�audience, l�accus� nia les faits qui lui sont reproch�s. Il affirma que son d�placement vers la demeure pr�cit�e a �t� cons�cutif � un coup de fil de son ex-belle-m�re qui lui annon�ait la pr�sence d�un groupe de jeunes tentant d�entrer par effraction dans l�appartement. Suite � un petit malentendu avec son ex-belle- s�ur, l�accus� aurait quitt� les lieux pour se diriger vers son travail, le gardiennage d�un parking. Ces propos et d�clarations en vue de porter atteinte � l�honneur de la famille de son ex-femme ne lui seront d�aucun secours, le procureur de la R�publique requit la peine capitale. Apr�s d�lib�rations, cette peine sera retenue.
Z. Z.

Deux familles sous la tente depuis trois ans � Zef-Zef
Trois ans apr�s le glissement de terrain qui a provoqu� l�effondrement partiel de leurs demeures dans la localit� de Zef-Zef, deux familles ont proc�d� pour la deuxi�me fois au changement des tentes provisoires qui leur servent d�abri.
Vingt personnes dont un nouveau-n�, trois personnes �g�es et deux jumeaux non-voyants vivent dans des conditions douloureuses. Le p�re de ces deux derniers nous dira : �Voil� leur chambre, ils ne sortent que rarement, si ce n�est accompagn�s de moi ou de leur m�re. Comme vous voyez, elle est presque perch�e sur une falaise. Le risque d�une chute fatale est toujours pr�sent.� En mars 2005 ont eu lieu des glissements et �boulements de terrain qui ont touch� 11 points � travers le territoire de la commune de Skikda. La seule �solidarit� �tatique � laquelle les familles touch�es ont eu droit serait des tentes et des draps accord�s par l�ex-APC du chef-lieu. Tentes qualifi�es de provisoires en attendant le recasement des familles dans les plus brefs d�lais. Un p�re de famille, sans emploi, a bataill� pour d�crocher un contrat dans le cadre du filet social en vain. Les enfants sont malades et souffrent de malnutrition, selon le constat �tabli par une assistante sociale. La correspondance adress�e par le DAS � la chef de da�ra stipule aussi l�imp�ratif de reloger les deux familles dans des logements sociaux et de leur porter assistance en mati�re d�accessoires et d�approvisionnement. Leur h�bergement sous des tentes ne r�sistant pas aux al�as climatiques, la moisissure, le manque d�hygi�ne sont autant de facteurs qui plaident en faveur de cette demande. Pour le bien de ces deux familles, maints constats et correspondances furent �galement r�dig�s. Il convient de citer ceux de la Protection civile, de la direction communale de l�urbanisme et de la chef de da�ra � l�attention du Croissant-Rouge alg�rien. Description de l��tat des lieux, indication des probl�mes d��tanch�it�, d�infiltration des eaux pluviales, de fissurations sur les murs y figurent d�une mani�re r�currente.
Z. Z.

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