Culture : PREMIER TOUR DE MANIVELLE DE �IRONIE DU SORT� DU R�ALISATEUR AHMED DJENNADI � B�JA�A
L'histoire d'un �migr� qui tourne mal


Le jeune r�alisateur Ahmed Djennadi a donn�, lundi dernier, le premier tour de manivelle de son nouveau film d�expression kabyle Yra d�eg unyir (ironie du sort) au niveau de la place Gueydon de B�ja�a. Le coup d�envoi symbolique de la deuxi�me �uvre de ce jeune r�alisateur et journaliste de la cha�ne Berb�re T�l�vision, qui a d�j� produit 2 feuilletons en kabyle ( l��tre cher (2006) et Ussan Enni (2007)) de 8 �pisodes chacun, s�est d�roul� en pr�sence des journalistes locaux ainsi que d�une nombreuse foule de curieux.

La trame du film de 52� dont le sc�nario est sign� par le r�alisateur et �galement producteur Ahmed Djennadi, selon la pr�sentation qui a �t� faite � l�intention des m�dias pr�sents, d�crit l�histoire d�un jeune Alg�rien expuls� de France. L��migr�, comme le pr�nomme les jeunes du village, revient ainsi malgr� lui au bled d�couvrir le pays de son p�re. Accueilli par son cousin da Belkacem, Tahar l��migr�, dont le personnage central du film est interpr�t� par Chehata Ahmed, un jeune acteur �gyptien vivant en Alg�rie et ma�trisant parfaitement la langue de Massinissa, �prouvera toutes le difficult�s � s�adapter � sa nouvelle vie. Apr�s avoir vainement cherch� un emploi pour s�ins�rer dans la vie active, le jeune �migr� finira par verser dans la d�linquance. Avec son cousin et un ami, dont les personnages sont interpr�t�s respectivement par Tewfik Guelati et Benatsou Sa�d, il constituera un groupe de malfaiteurs. La r�ussite des premiers cambriolages de magasins aiguisera un peu plus l�app�tit du groupe pour envisager d�autres forfaits plus importants comme le hold-up d�une poste en plein jour, des faux barrages sur les routes, ou encore s�attaquer aux vieux retrait�s de France. Impulsif, froid, le jeune �migr� ne s�int�ressera qu�� l�argent, son seul rep�re dans la vie. Le groupe de malfrats se fera quelque temps apr�s arr�t� lors d�un �ni�me vol par les services de s�curit�... Le casting du film pour le choix des 37 figurants et acteurs a r�uni au mois de janvier quelque 450 personnes. Le tournage qui durera, selon son r�alisateur, deux mois, est programm� dans le village d�Ath Bimmoune et la ville d�El Kseur. La direction de la photo du film, qui enregistre l�aide de deux sponsors de Bordj Bou-Arr�ridj et Sanvital B�ja�a, est assur� par Halis Larbi.
A. Kersani

 

CHEHATA AHMED AU SOIR D�ALG�RIE
�Ce personnage, je l�ai crois� dans ma vie�

Pouvez-vous vous pr�senter ?
Issu d�un mariage mixte franco-�gyptien, j�enseigne actuellement le fran�ais dans une �cole primaire dans la commune d�A�t Mohli (S�tif). Titulaire d�une licence de langue fran�aise, je me suis �galement int�ress� � la langue de Massinissa � l�universit� de B�ja�a pour faire deux ann�es d��tude en tamazight. J�ai commenc� par �tre mannequin pour Alcost Costume Alg�rie
Comment s�est faite votre rencontre avec Ahmed Djennadi ?

D�s que j�ai lu l�annonce pour le casting du film, je me suis port� candidat avec la ferme intention d�arracher le r�le. Au d�but, c��tait un peu pol�mique de choisir un Egyptien pour jouer ce r�le. Le r�alisateur Ahmed Djennadi m�a fait enti�rement confiance parce que je cadre avec le profil du personnage du film. Je suis d�j� �migr�, issu d�une m�re fran�aise. Le personnage Tahar du film, je l�ai crois� plusieurs fois dans ma propre vie. Ce n�est pas difficile de jouer le r�le. Pour moi, c�est plus une personne qu�un personnage.
Est-ce votre premi�re exp�rience dans le cin�ma ?

C�est ma premi�re exp�rience sur le plan cin�matographique mais je suis depuis longtemps dans le milieu artistique comme mannequin, musicien et chanteur oriental. J�ai fait aussi du th��tre durant cinq ann�es au lyc�e et � l�universit�.
A. K.

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