R�gions : LE B�TIMENT A ANNABA
P�nurie chronique des mat�riaux de construction


Rien ne va plus dans le secteur du b�timent � l�est du pays o�, pour cause d�indisponibilit� des mat�riaux de construction, se multiplient les abandons de chantiers, les appels d�offres infructueux de r�alisation de logements et �quipements publics et la faillite des entreprises avec pour corollaire la mise au ch�mage de milliers de travailleurs.
Alors que la r�alit� du terrain est tout autre, les chiffres officiels avanc�s par les responsables locaux et leurs pr�visions des plus extravagantes en termes d�ach�vement et de r�ception des programmes de logements ont atteint la d�mesure. Cette situation g�n�r�e par une p�nurie chronique planifi�e des mat�riaux de construction (ciment, rond � b�ton, treillis soud�s, sable) a �t� d�nonc�e par l�Union nationale des investisseurs du b�timent (Unib). M. Mazouz Ka�la, son secr�taire g�n�ral, a estim� : �La p�nurie chronique des mat�riaux de construction qui fait l�affaire des sp�culateurs sur le march� national signifie la fin des entreprises alg�riennes du b�timent. La majorit� des chantiers est � l�abandon. Les projets pr�vus pour �tre lanc�s sont gel�s pour cause d�appels d�offres infructueux du fait d�un indice des prix fig� malgr� la hausse constante des prix des mat�riaux de construction. Il est imp�ratif que les pouvoirs publics r�agissent.� Cons�quence : sont s�rieusement hypoth�qu�es la r�alisation des 56 812 logements et la livraison de 67 758 dans les wilayas de l�est du pays et annonc�es pour 2008 par M. Noureddine Moussa lors de la rencontre r�gionale de Annaba en janvier dernier. Au plan social, le licenciement de plusieurs dizaines de milliers de travailleurs dans le secteur du b�timent a accentu� la crise du ch�mage. Cette situation profite aux sp�culateurs qui hantent les abords des usines de production de ciment. A l�image de celle de Hadjar Soud (Azzaba) d�o� d�importantes quantit�s de ciment prennent la route du march� parall�le pour �tre c�d�es � deux fois le prix fix�. Elle fait �galement l�affaire des importateurs de rond � b�ton et treillis soud�s vendus respectivement au prix de 9 200 DA et 7 000 DA/quintal au lieu de 7 000 et 5 000 DA/quintal. L�habitat n�est pas le seul secteur � faire les frais de la loi des sp�culateurs. De nombreux projets de r�alisation d��quipements publics, �tablissements de sant� et scolaires, ouvrages routiers, urbanistiques et agricoles... sont confront�s au m�me probl�me.
A. Djabali

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