Actualit�s : FONDS DE SOUTIEN A L'INVESTISSEMENT POUR L'EMPLOI
L'action qui compl�tera la retraite


Les travailleurs alg�riens pourront d�sormais souscrire au b�n�fice d�une allocation qui compl�tera leur retraite. Cela se passera � travers une prise d�actions (cotisations r�guli�res) dans le Fonds de soutien � l�investissement pour l�emploi (FSIE), une institution financi�re cr��e dans le cadre de la loi de finances 2005 et dot�e d�un statut de soci�t� par actions (SPA).
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Le fonds, dont les statuts ont �t� fix�s par d�cret ex�cutif N�06-117 du 12 mars 2006, �mettra, au cours de cette ann�e, des actions d�une valeur nominale de 200 DA. L�Etat, qui a dot� le fonds d�un capital social de 150 millions de dinars, participera � la bonification de la valeur nominale des actions souscrites � hauteur de 10%. Plus clairement, pour la prise d�une action de 200 DA, par exemple, le souscripteur paiera seulement 180 DA, l�Etat apportera les 20 DA restants sous forme de bonification. Si elle cible les travailleurs, la souscription reste n�anmoins ouverte � l�ensemble des citoyens disposant d�une adresse fiscale en Alg�rie. Le fonds puise ses ressources dans la collecte de l��pargne populaire. Aussi retient-il des souscriptions � long terme, soit jusqu�� l��ge l�gal de la retraite. Ce qui, autrement, voudra dire que le souscripteur ne peut retirer ses actions dans le fonds qu�exceptionnellement, notamment lors de la rupture d�une relation de travail, la survenance d�une invalidit� physique rendant inapte au travail ou en cas de d�c�s. Cela �tant, le FSIE, entr� formellement en phase d�activit� en septembre 2007, apr�s l�installation de son comit� d�administration, mise sur la rentabilit� financi�re. Pour ce faire, il s�est choisi comme vocation la prise de participation dans les entreprises �conomiques, des PME-PMI �rig�es en SPA. Dans son sch�ma pr�visionnel, le fonds table sur une premi�re prise de participation en 2010, soit dans trois ann�es. D�ici l�, il a retenu de se consacrer � la collecte de l��pargne. Il pr�voit 3 000 souscripteurs en 2008, 15 000 en 2009 et 20 000 en 2010. Le FSIE compte aussi accompagner le processus de privatisation. Il ambitionne de reprendre les 10% d�actions d�volues aux collectifs des travailleurs dans le cadre de l�ordonnance portant privatisation des entreprises. Par ailleurs, le fonds ne peut, dans le cadre de ses prises de participation dans les entreprises, engager plus de 15 % du capital social. De m�me que, calcul des risques oblige, la moiti� des avoirs du fonds sont plac�s dans les obligations du tr�sor. Le FSIE conditionne par ailleurs sa prise de participation dans une entreprise par le respect de cette derni�re de la l�gislation du travail et de l�ensemble des conventions internationales relatives au travail ratifi�es par l�Alg�rie. Notons que l�id�e de ce fonds est l��uvre de l�UGTA qui, dans le cadre de ses �changes internationaux, s�est inspir�e d�une exp�rience canadienne. L�UGTA, d�ailleurs, si�ge dans le conseil d�administration du FSIE � travers deux repr�sentants, aux c�t�s des quatre membres �lus par l�assembl�e g�n�rale, de deux repr�sentants du ministre charg� des Finances, d�un repr�sentant du ministre charg� de l�Emploi et d�un repr�sentant du ministre de la PME. Le FSIE a �galement pour vocation d�organiser des formations in situ pour les travailleurs. Son directeur g�n�ral, Mohammed Tessa, s�est dit hier, lors d�un point de presse, tr�s optimiste quant � la r�ussite du projet. Il a soulign� que prochainement une campagne � souscriptions sera lanc�e. La poste sera certainement mise � contribution dans le cadre d�une convention entre le FSIE et les P et T. M. Tessa a indiqu� que le projet n�associe pas l�UGTA en exclusivit�. Les syndicats autonomes sont, a-t-il dit, �galement des partenaires.
S. A. I.

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