R�gions : NOUVEL �TABLISSEMENT HOSPITALIER A SKIKDA
155 milliards de centimes d�gag�s


L�Etablissement hospitalier de Skikda, ou le fameux nouvel h�pital de 240 lits, est fonctionnel depuis le 24 mars.
La premi�re intervention chirurgicale a �t� effectu�e le jour d�apr�s, sur un enfant de 10 ans, au niveau de sa cheville, apprend-on de la part du directeur g�n�ral, Touati Loun�s, lors d�un point de presse, sanctionnant une visite guid�e, tenu mercredi pass�. Quatorze ans apr�s, le fameux h�pital de 240 lits a ouvert ses portes aux Skikdis. Une premi�re fois, le 1er d�cembre 2007, traduite par l�ouverture du 1er service d�hospitalisation, et une seconde, en date du 24 mars, � travers la programmation de la premi�re hospitalisation. Cette derni�re a �t� le pr�c�dent � 3 interventions chirurgicales en l�espace de deux jours. Dot� d�un statut d��tablissement hospitalier, �sur simple d�cision minist�rielle, il peut �tre promu en CHU�, explique le DG. L�h�pital de Skikda fait partie du nombre restreint des EH d�Alg�rie, EHU (Etablissement hospitalier universitaire) d�Oran et les EH de A�n-T�mouchent, A�n Azel et A�n El-Turck. L�infrastructure a n�cessit� 80 milliards de cts pour les �quipements et 75 autres pour sa construction. Le retard qu�a accus� sa r�ception est une autre histoire. Il n�en demeure pas moins que le projet fait partie de ceux qui ont meubl� les discussions et fait couler beaucoup d�encre. �Ce sera un h�pital prestataire de soins�, r�sume Tayeb Loun�s. D�finition synonyme d�une application � la lettre du concept de contractualisation et son corollaire l��conomie du personnel, la rationalisation des d�penses et une accentuation des d�marches sur l�apport incontournable des �quipements m�dicaux. Le remboursement de l�acte m�dical se fera au niveau des assurances pour les assur�s et � celui de l�Etat pour les d�munis. L�intervention �tatique se fera par le biais des subventions. Comme d�j� rapport�, la lutte contre le syst�me improductif figure parmi les priorit�s du DG. �Plus question de personnel pl�thorique�, lance-t-il cat�gorique. En effet, actuellement, on compte 175 employ�s tous corps confondus, le recrutement et la mutation se font graduellement, en fonction des besoins et de l�op�rabilit� des services hospitaliers et m�dicaux. Un seul service d�hospitalisation a ouvert ses portes : traumato-orthop�die. Il est fait l�annonce de l�ouverture d�un deuxi�me service, celui d�ophtalmologie. On compte actuellement cinq services m�dicaux : les urgences, le laboratoire, la pharmacie, le bloc op�ratoire et la r�animation. En mati�re de sp�cialistes, �la comptabilit� th�orique� les estime � 72 faisant partie du personnel de l�EH. Treize sont d�j� en service. L�indisponibilit� de logements est avanc�e comme contrainte de taille. Un volet qui sera pris en charge d�une mani�re s�rieuse, selon les promesses donn�es. Dans ce contexte, il est �galement fait r�f�rence � un d�ficit dans les 5 des 7 sp�cialit�s cens�es faire partie de l�organigramme, � savoir la neurochirurgie, la chirurgie thoracique, cardiovasculaire, la chirurgie visc�rale et l�ORL. Pour y rem�dier, un projet d�organigramme a �t� �labor� et transmis au minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re. Il vise l�augmentation du nombre de lits de 240 � 259. Nombre de services et d�unit�s pr�vus, 15 et 24. Il est � signaler que l�EH est dot� de moyens mat�riels haut de gamme de diff�rentes origines (espagnole, allemande, fran�aise). Le bloc op�ratoire est dot� de 4 salles d�op�ration �quip�es d�une salle de r�veil, d�une st�rilisation centrale (3 autoclaves, la seule � l�Est), laverie automatique d�instruments de bloc, 5 appareils de coeliochirurgie. La salle de r�animation et soins intensifs est constitu�e de 5 lits articul�s, 5 appareils de r�animation et une centrale de surveillance. Parmi les autres composantes logistiques, il est � signaler un scanner derni�re g�n�ration, 16 barrettes avec injecteur automatique et radiologie tridimensionnelle, une mammographie, un labo enti�rement �quip� pour analyses m�dicales, anatomie pathologie et un centre de transfusion sanguine en cours d�agr�ment par l�Agence nationale du sang. La r�servation d�un pavillon pour les canc�reux (centre de chimioth�rapie) n�est pas pour demain, �cela exige des �quipements tr�s co�teux�, r�torque notre interlocuteur.
Za�d Zoheir

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