Sports : L'AFFAIRE OMR-MCO PASSERAIT DEVANT LES TRIBUNAUX, A EN CROIRE LE PR�SIDENT DE LA LNF
Allez, chiche !


S�il est difficile de croire � la th�se, suivons au moins la logique des f�d�raux. Cela pourrait, en effet, laver bien d�affronts et �tancher la soif de nombreux et �ternels pessimistes et n�gativistes que certains pensent de nous. �Quelles que soient les conclusions de la commission de l'�thique de la F�d�ration alg�rienne de football (FAF) qui auditionnera mardi le pr�sident de l'OMR, l'affaire sera tranch�e par la justice�, dira le pr�sident de la Ligue nationale interrog� par l�APS.
L�actuel premier responsable qui pense que la justice a des moyens que la f�d�ration n'a pas pour traiter ce genre d'affaires de corruption, avance que �la justice (...) condamnera soit l'OMR, si ses accusations ne sont pas prouv�es, soit le MCO si les accusations port�es � son encontre sont �tablies�. Ce que le patron de la Ligue nationale, qui a ferm� l��il sur nombre d�affaires plus simples et dans ses cordes, sur le plan r�glementaire, omet c�est que les RG de la f�d�ration interdisent tout recours � la justice. Les premiers �l�ments du dossier d�une pr�sum�e affaire de corruption dans le match OMR-MCO impliqueraient la responsabilit� des dirigeants du club d�El-Hamri. N�emp�che que des sanctions sportives, comme suppos�es par le m�me responsable dans une d�claration � nos confr�res d� El Khabar, ne sont pas envisageables. Tout le monde se rappelle du d�nouement de l�affaire (d�une simple qualification de joueur) NARBR-ABS pour laquelle le club de l�USMBA �tait le premier � d�noncer le traitement par les instances du football national. Dans ce qui est suppos� �tre une affaire OMR-MCO, aucune partie directement concern�e (par la rel�gation) ne s�est port�e plaignante. Si la justice venait � se prononcer sur cette affaire, cela constituerait une premi�re en Alg�rie. Dans le domaine des sports et des autres secteurs gagn�s par un ph�nom�ne qui prend de l�ampleur du fait justement de l�impossibilit� �prouv�e par les uns et les autres (justice et enqu�teurs) de produire des preuves suffisamment palpables pour enfoncer corrupteurs et corrompus. Haddadj, le pr�sident de la FAF, qui fut aussi membre du conseil de la magistrature (il figurait parmi les d�sign�s du pr�sident de la R�publique), doit savoir mieux que quiconque qu�un tel dossier est lourd non seulement dans le sens litt�ral du terme mais aussi de cons�quences. Lui qui avait c�d� devant les �recommandations � d�une structure dormante (le TAS) en accordant une d�rogation et aux plaignants (USMBA) et aux coupables (ABS et NARBR) de participer au championnat de la Superdivision. Alors�
M. B.

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