Sports : CA BORDJ-BOU-ARR�RIDJ
Autopsie d'une mort annonc�e


Dans les caf�s, les hammams et les rues de Bordj- Bou-Arr�ridj, une seule question revient sur toutes les l�vres. Pourquoi le Chabab Ahly BBA risque d��tre rel�gu� en division deux ? Les supporters consid�rent que la d�faite du CABBA face � l��quipe blid�enne est due � un mauvais arbitrage.
Retour en arri�re
De juillet 2007 � janvier 2008, le CABBA a b�n�fici� de gros moyens financiers, �manant de la wilaya et de l�APC, de l�ordre de 9 milliards de centimes. S�ajoute � cette manne, l�aide financi�re des industriels de Bordj-Bou- Arr�ridj qui serait de 5 milliards de centimes, le CABBA aura donc brasser 14 milliards de centimes en moins de 6 mois. A quoi cet argent a-t-il servi sinon � inscrire l��quipe dans la spirale de l��chec ? Le foot � Bordj va mal et il y a de quoi : les supporters et la population crient au scandale.
Diagnostic
L�opinion publique aujourd�hui s�int�resse aux d�tails de la gestion du club et � la mani�re avec laquelle tout cet argent a �t� d�pens� et comment a-t-on r�ussi � justifier et � certifier les comptes de gestion. En effet, des joueurs ont co�t� au club plusieurs millions de dinars sans parler de l�armada des entra�neurs (quatre au total) dont l�un a re�u la coquette somme de 800 000 DA pour une semaine d�activit�.
Des comptes � rendre
Des supporters parlent aussi de d�penses durant le mois de ramadan alors que de nombreux joueurs d�naient chez leurs coll�gues ou chez des supporters. L�opinion publique s��tonne comment en 2004 et 2005, les dirigeants du CABBA n�avaient d�pens� que 7 milliards avec un meilleur classement (quatri�me) et une qualification en Coupe arabe. Idem pour les saisons 2005 et 2006, le budget n�avait pas d�pass� les 8 milliards de centimes. Aujourd�hui, l�opinion publique bordjienne exige des comptes. Elle consid�re que l�argent public a �t� gaspill� avec une certaine l�g�ret� par ceux qui avaient pris les r�nes clubs. Aujourd�hui, les sportifs de Bordj exigent des autorit�s locales un contr�le et de la transparence.
Layachi Salah-Eddine

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