La ville de Fr�ha, � 30 km � l�est de Tizi-Ouzou, s�est r�veill�e, jeudi dernier, sur un mouvement de protestation des transporteurs en fourgons qui l�a compl�tement paralys�e.
Toutes ses art�res ainsi que la RN 73 qui la traverse ont �t� bloqu�es pendant toute la matin�e. Pourtant, les premi�res intentions des protestataires �taient de bloquer les bus, partie prenante du conflit, mais les choses ont pris une autre allure. Une vive tension s�en est suivie qui a failli d�g�n�rer en des �meutes car le mouvement a d�bord� de son action initiale. Craignant sans doute de voir l�action leur �chapper, les protestataires optent pour le dialogue en donnant suite aux nombreuses interventions des diff�rents interm�diaires ; on a remarqu� notamment la pr�sence des �lus locaux dont un d�put� RCD Aider. Vers midi, les contestataires ont arr�t� leur action apr�s avoir obtenu la promesse d��tre re�us par les autorit�s locales, notamment le maire d�s le d�but de la semaine. Le conflit en r�alit� oppose les transporteurs en fourgons � ceux en bus. La pomme de discorde reste l�emplacement du stationnement de ces derniers qui se sont d�plac�s � proximit� de l�arr�t des fourgons derri�re l��cole, sans doute suite au nouveau plan de circulation. Cet emplacement g�ne les propri�taires de fourgons, qui ont fait de nombreuses d�marches pour les d�loger mais en vain. Cette action �tait leur dernier espoir d��tre entendus. Le P/APC �tait en formation ce jour-l�, mais son deuxi�me adjoint, en l�occurrence M. Iguer, a �voqu� une mise en demeure adress�e le 4 mai dernier aux chauffeurs de bus les incitant � prendre possession d�un arr�t sp�cialement am�nag� pour eux � des dizaines de m�tres plus loin, mais en vain. La question d�application des arr�t�s municipaux resurgit au grand jour en mettant en avant le probl�me r�current de l�autorit� de la commune. Notons que la ville de Fr�ha esp�re toujours l�imminente ouverture d�un nouveau si�ge de la s�ret� urbaine. En attendant, elle plonge de plus en plus dans une cacophonie indescriptible domin�e par une anarchie qui laisse penser au pire si rien n�est fait.
F. B.

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