Vox populi : L'�DITO D'UN LECTEUR
Messieurs du gouvernement, votre si�cle est d�pass� !


On paye grassement des hauts cadres de la nation, aux frais de la r�publique, pour produire de telles sottises, indignes m�me de la plus archa�que des r�publiques banani�res des temps m�di�vaux ! Le ridicule ne tue plus en Alg�rie depuis belle lurette ! On a sali toutes les fonctions honorables ! Habiba est sortie grandie devant ses inquisiteurs! Messieurs du gouvernement, vous �tes des mutants ! Votre si�cle est d�pass� !
Nous sommes en 2008 ! Bon sang de bonsoir! Pas en 1108 ; les temps obscurs du Moyen-Age, c�est fini ! Les peuples qui ont trop souffert de la b�tise inquisitoire, ont �volu� et trouv� un autre syst�me de gestion qui s'appelle la r�publique et la d�mocratie ! Syst�me o� la libert� de pens�e, d'opinion, de culte est garantie au citoyen !! Retournez a votre si�cle ! 1108.. Ici c'est Alg�rie 2008. M�me en 1108, �poque o� B�ja�a �tait la premi�re capitale de l�Alg�rie, de telles �neries ne s'�taient pas produites ! Les relations du prince Amazigh Nacer avec les chr�tiens de Venise, Florence, Rome ou G�nes �taient �minemment plus cordiales et tol�rantes que celles de vos esprits r�trogrades. Les Italiens et autres chr�tiens commer�aient librement � B�ja�a (Vgayeth) et leurs biens et leur foi �taient prot�g�s par nos lois et par les citoyens tr�s tol�rants ! C�est le pape Gr�goire IX qui a envoy� des ma�ons et architectes g�nois pour construire les murailles de la ville de B�ja�a (Aenwi) ; le vin se vendait dans des cruches et les filles sortaient dans les rues t�tes et cheveux nus ! Pourtant on g�rait l�Alg�rie par la religion musulmane, en ce temps-l� !! On venait de toute l'Europe apprendre les sciences � l'universit� florissante de Vgayeth (Buggiya, Bgaya, Bdjaya), c'est de Bejaia la tol�rante, la d�mocrate, que sont partis les chiffres dits �arabes� vers l'Europe, gr�ce � un �tudiant g�nois de Bugie, L�onardo Fibbunacci� La France comptait encore en ce temps-l� avec les chiffres romains. Mais un autre int�griste de votre engeance, Ibn Tumert, n'a pas appr�ci�, � votre fa�on, cette libert� citoyenne et a fond� une dynastie barbare qui a ras� cette d�mocratie bougiote !!! M�me le proph�te Mohamed, contrairement � vous, a pr�ch� la libert� de pens�e et de culte : �Pas de contrainte en religion !!!� �La ikrah fi ddinn !!� �Lakoum dinoukoum wa liya dini !!� mais vous avez d�voy�, par vos esprits obtus et ferm�s, la religion musulmane ! On dit que �le sage montre la lune... et l�idiot voit le doigt !!� Messieurs les inquisiteurs, cessez de regarder le doigt !
F. Hadj (B�ja�a)

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