R�gions : MOSTAGANEM
Des eaux us�es irriguent nos cultures


La r�gion du Dahra est en train de vivre de p�nibles moments en ces moments de premi�res chaleurs. Et pour cause, de suppos�s fellahs, ind�licats du reste, s�adonnent depuis voil� des ann�es � des pratiques peu orthodoxes en irriguant leurs cultures avec des eaux us�es. Par souci lucratif et n�ayant aucun scrupule, ils portent s�rieusement atteinte � la sant� du consommateur.

N�oublions pas que la saison de tous les dangers est bien l� et que les risques de maladies � transmission hydrique (MTH) vont crescendo. De la past�que � la laitue en passant par la tomate, la pomme de terre et les poivrons, l�infortun� consommateur doit �tre bien servi en fait ! Et cela dure depuis belle lurette. La commission de da�ra de Sidi-Lakhdar aurait, apr�s constat, mobilis� d�importants moyens humains et mat�riels afin de d�truire toutes ces cultures mara�ch�res de saison qui finalement se r�v�lent n�fastes � notre sant� et, partant, ma�triser la situation. Dans ce m�me ordre d�id�es, sept agriculteurs devront r�pondre de leurs actes devant la justice. Il faut dire, par ailleurs, qu�une importante superficie a d� �tre irrigu�e par les eaux us�es dans le territoire de l�oued Abid, en plein Dahra. Il est, d�s lors, imp�ratif que ce genre de sorties sur le terrain se fasse d�une fa�on permanente afin de traquer cette graine de suceurs de sang. Sur une quinzaine de kilom�tres s�parant Sidi-Lakhdar de Sidi-Ali, cette pratique illicite a eu d�j� le temps de faire de sacr�s d�g�ts. Toujours est-il que les services comp�tents ayant r�ussi � �pingler ces fellahs opportunistes sont � f�liciter pour leurs tact et savoir-faire. Des mesures qui devront d�sormais faire tache d�huile.

Y aura-t-il concession des solariums cet �t� ?

Alors que la saison estivale sera ouverte dans quelques jours, la concession des plages ne semble pas avoir emball� grand monde. En effet, les vingt et une concessions propos�es � soumission attendent toujours preneurs. Seuls deux postulants ont jusque-l� d�pos� leur dossier alors que la date limite de d�p�t a expir� la mi-mai. Les mises � prix ont �t� revues � la baisse afin de pousser les investisseurs � s�engager dans ce cr�neau, mais rien n�y fit. Il est clair que chez nous, le march� informel est en train de faire de sacr�s ravages et les �ventuels acqu�reurs d�espaces sur les plages pr�f�rent travailler dans l�ill�galit�, et ce, par souci de rentabilit�, quitte � bouder l�activit� des solariums qui, notons-le, n�existe � Mostaganem que depuis deux ans avec comme objectif premier des pouvoirs publics de l��taler sur une dur�e de pas moins de cinq ans pour mieux organiser l�activit� commerciale, notamment en zone baln�aire. L�Etat, qui a un �il attentif sur la gestion des APC dans ce domaine et l�opportunisme exag�r� des saisonniers, entend agir cet �t� avec plus de rigueur. Ainsi, l�on ne sait pas encore si cet �t�, les estivants profiteront ou pas de leur coin habituel surveill�, loin des d�sagr�ments souvent caus�s par les fl�neurs.
Sid-Ahmed Hadjar

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