Le pr�sident de la Coordination nationale des enfants de chahids, M. Khaled Bounedjma, accuse les �collaborateurs � du pr�sident de la R�publique, M. Abdelaziz Bouteflika, d��tre derri�re les blocages qui minent le pays, notamment l�exclusion dont sont victimes les jeunes Alg�riens.
Ly�s Menacer � Alger (Le Soir) � M. Bounedjma d�signe par le mot �collaborateurs du pr�sident de la R�publique�, les walis, les chefs de da�ra et les responsables des hautes institutions du pays au niveau des minist�res. �Un changement doit survenir � tous les niveaux de l�Etat alg�rien�, a-t-il dit lors d�un point de presse qu�il a anim� hier au si�ge de son organisation � Z�ralda. Le pr�sident de la Cnec accuse aussi le r�gime alg�rien de laisser-faire la mafia politico-financi�re qui, selon lui, a ruin� l��conomie nationale. Il a plaid� pour une meilleure insertion socio�conomique des jeunes. L�orateur s�est �galement attaqu� � certaines formations politiques dont il ne cite pas les noms, les accusant de faire dans la politique des salons et qui ne participent pas � l��panouissement du pays. Le pouvoir en place est mis en cause dans la subsistance de ces partis politiques. �Des personnes, ayant cr�� des partis qui ne disposent d�aucune base militante, profitent des subventions de l�Etat pour en faire un usage personnel. Ces partis en fait n�ont aucune existence politique sur le terrain �, a-t-il d�clar�. Interrog� sur le dernier remaniement du gouvernement, op�r� par le pr�sident Bouteflika � qui il voue un soutien ind�fectible, M. Bounedjma n�a pas souhait� le commenter. Il a toutefois affich� son d�sir de faire de la Cnec une organisation qui aura sa place dans l��chiquier politique national. Il faut enfin que cette conf�rence de presse du pr�sident de la Cnec s�inscrit dans le cadre de la pr�paration de la conf�rence nationale de son organisation qui aura lieu le 3 juin prochain au stade de Z�ralda. M. Bounedjma soulignera � ce propos que ce rendez-vous r�serve beaucoup de surprises aux jeunes et au peuple alg�rien, sans donner plus de d�tails.
L. M.

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