Actualit�s : UNE �TUDE INQUI�TANTE
Les jeunes consomment de plus en plus de la drogue


Le service de pharmaco-toxicologie d�Oran, qui participe � un programme de prise en charge des toxicomanes au centre de d�sintoxication de l�h�pital psychiatrique de Sidi-Chahmi, a lanc� cette ann�e une �tude au niveau des CEM du centre-ville d�Oran.
Cette �tude, men�e par l��quipe de recherche du service de pharmaco-toxicologie, pr�sid�e par le Pr Rezk Kallah Haciba, a touch� 600 jeunes �g�s de 11 � 20 ans et devrait permettre d�analyser l�impact de la consommation des drogues chez les jeunes, quelles sont leurs connaissances sur les risques de ces fl�aux etc. Pour ce faire, des rencontres d�information et de sensibilisation ont �t� effectu�es dans les �tablissements au cours desquelles des questionnaires en arabe et en fran�ais ont �t� distribu�s aux �l�ves. Des questionnaires r�alis�s sur des mod�les scientifiques en la mati�re. Les r�sultats pr�liminaires de cette enqu�te sont inqui�tants comme nous l�a expliqu� le Pr Rezk Kallah. En effet, sur les 600 �l�ves, dont 55% de sexe f�minin, il s�est av�r� que 5% d�entre eux ont reconnu consommer de la drogue occasionnellement, 2% r�guli�rement. Dans 71% des cas ces jeunes prennent du cannabis, 10% de la colle, 6% des m�dicaments et 5% des solvants. Par ailleurs et ce qui inqui�te encore plus le corps m�dical, c�est que conscients du danger que repr�sente la drogue, 60% disent qu�il s�agit d�un fl�au social, 17% d�entre eux sont convaincus qu�ils peuvent arr�ter d�en prendre sans cure de d�sintoxication. En r�pondant de fa�on anonyme aux questionnaires, ces jeunes ont expliqu� que consommer de la drogue c'est pour �fuir les probl�mes 48%, pour le bien-�tre, 33%. Toujours par rapport aux r�sultats pr�liminaires de l��tude, il s�est av�r� que chez ces jeunes sond�s 11% fument, 9% ont consomm� de l�alcool au moins une fois et 2% r�guli�rement. � Il est � signaler que ces premiers r�sultats, livr�s lors d�une rencontre sur la lutte contre la drogue organis�e par l��cole sup�rieure des douanes d�Oran, risquent d��tre plus �loquents pour ne pas dire plus inqui�tant puisque l�op�ration va se poursuivre dans des �tablissements implant�s dans des quartiers tr�s d�favoris�s o� le ch�mage et la mal vie battent tous les records. L�on peut s'attendre dans ce cadre � des taux de consommation bien plus �lev�s, ces fl�aux sociaux menant plus facilement � la drogue car rendant les jeunes plus vuln�rables. Pour nos interlocuteurs, la situation est vraiment grave et la toxicomanie est devenue en fait, dans notre pays un v�ritable probl�me de sant� publique.
Fay�al M.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable