Rien ne va plus entre les employ�s du groupe Tonic Emballage et le s�questre judiciaire qu�ils accusent de mettre en p�ril le groupe.
Nawel Im�s - Alger (Le Soir) - Une plainte en r�f�r� a �t� d�pos�e au niveau du tribunal de Sidi M�hamed. Elle sera examin�e le 6 juillet en attendant d�autres actions en p�nal qui seront dirig�es contre les propri�taires du groupe et la BADR � qui ils estiment avoir le droit de demander des comptes. R�unis en collectif, les employ�s menacent de recourir � plusieurs actions de protestation, � commencer par des sit-in avant d�entamer une gr�ve de la faim. Au cours de la conf�rence de presse qu�ils ont anim�e hier, les travailleurs ont expliqu� que la situation dans laquelle se trouve Tonic est due au comportement du s�questre. La liste des griefs retenus contre ce dernier est interminable. Les employ�s lui reprochent ses absences trop fr�quentes, le non-paiement des salaires depuis deux mois et le d�passement de ses pr�rogatives. Plus grave encore, ils l�accusent d�avoir divulgu� des informations sur les activit�s du groupe au profit d�une entreprise dans laquelle il est actionnaire, � savoir Verdi. Les employ�s, qui ne d�col�rent pas, d�noncent �galement le non-paiement des factures et des cotisations � la Caisse de s�curit� sociale et le manque d�approvisionnement en mati�res premi�res. Ils consid�rent n�anmoins que la situation qui menace l�avenir de plus de 4 000 familles doit interpeller �galement la banque qui a octroy� des cr�dits � Tonic mais �galement les propri�taires. �La BADR doit s�expliquer. Elle doit dire pourquoi elle a octroy� des cr�dits pour ensuite donner un ultimatum pour leur remboursement tandis que la famille doit �galement dire quel avenir sera r�serv� aux travailleurs �, disent-ils, convaincus que sans un assainissement de la situation, les emplois ne pourront �tre pr�serv�s.
N. I.

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