Les ex-agents de sécurité du PSG sont en poste de travail sans contrat. Et Ça dure depuis seize jours, soit depuis le refus de signature du contrat avec la société prestataire de services.
Depuis jeudi, à 21h précisément, ils ont entamé une grève de la faim
pour faire valoir leurs droits. Au moment où nous mettons sous presse,
on avance le nombre de près 70 agents regroupés devant la direction des
ressources humaines du complexe GL1K. «Chaque groupe, qui prend ses
fonctions en système de quarts en remplacement de son prédécesseur, ne
rentre pas chez lieu, il reste sur place pour se solidariser avec ses
collègues dans ce mouvement de protestation. C’est pour cela que le
nombre avancé est grand» nous dira le délégué des travailleurs. Deux
points ont motivé cette prise de décision. Le premier, la solidarité
avec un de leurs collègues, le vétéran du groupe, père de cinq enfants,
hospitalisé depuis quelques jours pour des raisons de santé, «il a eu un
pic de tension et une hyperglycémie. Il est dans un état très grave»,
selon notre interlocuteur. Le deuxième, l’indifférence avec laquelle les
instances compétentes tentent de régler ce problème. Seize jours sans
contrat à assurer la sécurité des installations industrielles du GL1K
est un fait unique dans les annales. Les agents, conscients de leur
mission, n’ont pas voulu abandonner leurs postes dans le souci de «ne
pas entraver le bon déroulement des activités du complexe». Les
responsables concernés jouent la carte de la fuite en avant. Interrogé
il y a quelques jours sur les ondes de FM Russicada, la chaîne locale de
Skikda, le directeur s’est contenté de dire que «le problème est posé à
haut niveau, et GL1K n’est qu’une partie du groupe Sonatrach». Voulant
savoir sur l’utilité de la formation lancée au profit des agents et sur
le pourquoi de la non-application de l’engagement du groupe en 2005,
nous n’avons pu soutirer la moindre information susceptible d’éclairer
l’opinion publique : la centralisation des décisions est toujours
d’actualité, plus particulièrement au sein de Sonatrach. Il y a trois
ans, ces mêmes agents qui travaillaient pour le compte de la société de
gardiennage 2SP, ont entamé une grève de la faim qui a duré 15 jours.
Elle s’est soldée par leur réintégration avec… PSG. Pourtant, à la même
époque, les confères d’Arzew ont été réintégrés avec Sonatrach! Deux
poids, deux mesures !
Zaïd Zoheir
Laouamri Abdelhak, nouveau chef de la Sûreté de wilaya
Laouamri Abdelhak est le nouveau chef de la Sûreté de wilaya de Skikda
en remplacement de Sellami Mohand parti en retraite. Son installation a
été effectuée, dimanche, au siège de la Sûreté de wilaya, par
l’inspecteur régional de la DGSN. La cérémonie a vu la présence des
autorités civiles et militaires, les représentants du mouvement
associatif et la presse. Dans son allocution, Sellami Mohand, en poste à
Skikda depuis 2000, a tenu à remercier toutes les parties vives de la
société qui l’ont soutenu dans sa mission. Pour sa part, l'inspecteur
régional a mis en relief les critères de formation, de compétence et
d’intégrité ayant présidé au choix du nouveau responsable.
Z. Z.