Actualit�s : LE MINISTRE SAHRAOUI DEPUIS MASCARA :
�Pas de construction de Maghreb arabe avec le r�gime marocain�


Au terme du s�jour de la caravane politicoculturelle de la R�publique arabe sahraouie d�mocratique � Mascara, une r�ception a �t� organis�e en l�honneur de celle-ci hier au si�ge de l�APC.
Le ministre sahraoui de la Construction et de l'Am�nagement des territoires lib�r�s fera une intervention au cours de laquelle il �voquera le combat men� par son peuple depuis plus de 33 ans. Il rappellera les circonstances dans lesquelles a eu lieu, dira-t-il, l�invasion marocaine et le r�le jou� par la France � travers les diff�rentes �tapes des n�gociations qui n�ont pas encore abouti. La seule issue � ce conflit est l�autod�termination et il ne peut y avoir d�autre alternative que le r�f�rendum sous l��gide des Nations unies, encha�nera-t-il. Nous rejetons toute forme d�autonomie, car la politique men�e, par le Maroc ne traduit que des vis�es expansionnistes, d�clarera l�orateur en tentant de souligner que la RASD �tait une r�alit� incontournable qui entretenait des relations diplomatiques avec 80 pays. Plus de 1 400 km de c�te et la 3e r�serve mondiale en gisement de phosphates sont les enjeux de cette occupation marocaine, poursuivra le ministre. Evaluant le s�jour de la d�l�gation qu�il dirigeait, il se f�licitera de la solidarit� exprim�e par les citoyens de Mascara et de l�Alg�rie dans son ensemble. Pour illustrer ceci, il dira : �Nous avons rencontr� des jeunes de 16, 17 et 20 ans qui ont exprim� spontan�ment leur soutien � notre cause. Rejeter l�oppression est une constante alg�rienne�, rench�rit-il. L�Alg�rie, conclura-t-il, continue � se montrer solidaire de notre peuple depuis 35 ans, comme jamais aucun pays ne l�a fait sans contrepartie, car elle ne s�est jamais ing�r�e dans nos affaires internes. Comme cela se fait universellement, elle a apport� son aide aux camps de r�fugi�s politiques comme elle a permis � 7 000 �l�ves de poursuivre leurs �tudes, certains d�entre eux faisant partie de notre gouvernement. Ce sont des relations �tablies sur la base de la fraternit�.
M. Meddeber

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