Actualit�s : Statut particulier de l�enseignant : demain devant le Conseil de gouvernement

Le statut particulier de l�enseignant sera examin� et endoss� demain par le Conseil de gouvernement. C�est ce qu�a d�clar� hier le ministre de l�Education nationale, M. Aboubakr Benbouzid, en marge de la r�union des directeurs de l��ducation, consacr�e exclusivement aux derni�res retouches qui pr�c�dent la rentr�e scolaire, pr�vue pour samedi prochain.
Le projet de statut particulier sera ainsi adopt� sans l�aval des syndicats qui, rappelons-le, ont critiqu� le contenu de celui-ci. D�ailleurs, ce n�est pas par hasard que le ministre a instruit hier les directeurs de l��ducation �d�ouvrir les portes aux syndicats sans exception�. Il ne pr�cise pas s�il s�agit uniquement des syndicats agr��s ou m�me des autres, qui ne le sont pas. En plus, du fait d�affronter une rentr�e scolaire difficile, en raison du manque d�infrastructures dans le cycle moyen, le d�partement de Benbouzid ne veut pas d�explosion du c�t� des enseignants et des syndicats qui les repr�sentent. L�heure apparemment est � l�apaisement des esprits. Ce n�est pas chose acquise, lorsqu�on sait que le ministre n�a pas de r�ponse � donner sur l�application du r�gime indemnitaire, ce qui n�est pas dans ses pr�rogatives. �La Fonction publique a diff�r� l�application du nouveau r�gime indemnitaire jusqu�� l�adoption de l�ensemble des statuts particuliers�, a expliqu� le ministre. Une d�cision qui n�est pas faite pour rendre optimistes les syndicats, dont certains ont d�j� annonc� la couleur avec la gr�ve et des protestations d�s le mois d�octobre. Sans oublier les enseignants contractuels, qui ont promis de reprendre la gr�ve de la faim, apr�s le mois sacr� de ramadan. Cette d�cision peut �tre suspendue, par ailleurs, apr�s la r�union qui regroupera, aujourd�hui, un groupe d�enseignants, parmi les gr�vistes, au minist�re de l�Education nationale. Ce dernier a finalement accept� de les recevoir et de les aider. Les propos de Benbouzid sur cette question pr�tent toutefois � confusion, avec la dispersion des rangs des enseignants contractuels, en d�clarant �que les gr�vistes sont une quarantaine. On pourra les aider et leur r�gler leurs probl�mes �. N�est-ce pas l� une gestion provisoire d�une situation beaucoup plus complexe ? La r�union d�aujourd�hui apportera toute la lumi�re sur les intentions du ministre de l�Education nationale.
R. M.

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