
Sports : ATHLÉTISME IMED TOUIL ENTAME SA PRÉPARATION À OUED-SOUF En attendant la concrétisation des promesses
Le champion du monde juniors du 1500 m, Imed Touil, grâce à qui l’hymne national, Kassaman, à retenti pour la deuxième fois ( après Rahouli à Annecy en 1998 ) de l’histoire des championnats du monde d’athlétisme juniors en juillet dernier à Bydgoszcs (Pologne), se pose beaucoup de questions concernant son avenir. Son frère Abdelmadjid, qui
a offert l’unique médaille d’or à l’Algérie lors du match méditerranéen
qui s’est tenu à Rabat en août, n’est pas en reste. A part l’hommage et
la récompense du chef de l’Etat, qui lui a remis une attestation et un
chèque de 50 millions de centimes, Imed Touil n’a rien reçu de la part
des autorités locales ou autres. Dans leur ville natale d’El- Oued, les
frères Touil, qui n’ont pas été reçus par le wali, n’ont eu droit qu’à
deux téléviseurs remis par le secrétaire général de la wilaya. Imed et
Abdelmadjid, issus d’une famille nombreuse, (15 personnes), pensaient
qu’ils allaient bénéficier d’un logement. Depuis l’or historique
remporté en terre polonaise le 10 juillet dernier, le champion du monde
Imed et son frère Abdelmadjid (11e dans la finale du 1 500m), vivent
cette situation comme de l’ingratitude. Des promesses leur ont été
faites, mais aucune n’a été tenue. Le champion du monde juniors a été
triomphalement accueilli à son retour de Pologne par la population de
Oued-Souf. Depuis, c’est l’horizon qui semble s’assombrir pour Imed.
Dans son entourage, on déplore l’indifférence affichée à l’égard de Imed
et Abdelmadjid. Avant d’aborder la saison dans la catégorie seniors, les
frères Touil entament progressivement la préparation dans les mêmes
conditions difficiles. Les Touil n’ont pas reçu le moindre centime ne
serait ce que pour leur restauration. Triste constat. Il est à signaler
que l’entourage des Touil dément l’information avançant que ces derniers
vont «émigrer» en vue de peaufiner leur préparation. Ils demandent juste
d’être aidés afin de poursuivre leur préparation et que les promesses
faites soient tenues. Pour le moment, nos athlètes n’ont pas l’intention
de changer d’encadrement, ni sortir de leur environnement.
C. B.
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