R�gions : ORDRE NATIONAL DES M�DECINS
Section ordinale de Tizi-Ouzou : la r��lection des 50 % des membres contest�e


Les �lections pour le renouvellement de la moiti� (50 %) des mandats au sein de la section ordinale de Tizi-Ouzou de l�Ordre national des m�decins, qui se sont d�roul�es jeudi dernier, ont suscit� la d�sapprobation de quelques m�decins qui se sont rapproch�s de notre journal pour d�noncer �le caract�re opaque� qui a entour� le processus �lectoral portant sur le renouvellement des mandats de 50% des membres devant si�ger au conseil ordinal m�dical pour la r�gion de Tizi-Ouzou et qui repr�sentent les m�decins des wilayas de Tizi-Ouzou, B�ja�a et Boumerd�s.
Pour le Dr Boudar�ne, psychiatre ind�pendant � Tizi-Ouzou, dont les propos ont �t� confirm�s par ses confr�res, �le processus �lectoral n�a pas �t� respect� de bout en bout, puisque le conseil ordinal de la section r�gionale sortante a �t� r�uni en catimini. Par cons�quent, l�information relative au recueil des candidatures pour le renouvellement de la moiti� des mandats en cours, qui a commenc� au d�but de l��t� dernier, n�a pas circul� �. �De fait, explique ce praticien, seuls les membres sortants ont pu postuler � leur propre succession�. D�o� le m�contentement de nombreux m�decins issus, essentiellement, des wilayas de B�ja�a, Boumerd�s et Bouira mais aussi de Tizi-Ouzou qui n�ont pas �t� destinataires de l�information. Certains parmi ces derniers, qui ont assist� au scrutin de jeudi dernier, ont failli quitter la salle, en signe de protestation, t�moigne le Dr Boudar�ne pour qui, �partant de ce constat, la majorit� des m�decins ne s�estiment pas repr�sent�s au sein du conseil de la section ordinale m�dicale qui vient d��tre �lu�. Le Dr Diboun, exer�ant au CHU de Tizi-Ouzou et pr�sident de la section ordinale de l�Ordre des m�decins pour la r�gion de Tizi-Ouzou, qui vient de succ�der � lui-m�me, � l�issue des �lections de jeudi dernier, met, quant � lui, le d�ficit de la circulation de l�information relative au d�roulement de ces �lections sur le compte �de conditions objectives �. �Le processus s�est d�roul� normalement et conform�ment aux instructions de la commission ordinale nationale des �lections. Si mauvaise circulation de l�information il y a, la responsabilit� incombe aussi en partie � beaucoup de nos confr�res qui doivent aller au-devant de l�information, puisque des avis concernant ces �lections dont le processus a �t� enclench� depuis le 10 juillet dernier ont �t� publi�s dans plusieurs journaux ; la m�me information est disponible sur le site Internet de l�Ordre national des m�decins�, ajoutera-t-il. Pour le Dr Diboun, le travail de vulgarisation de l�information a �t� fait dans de bonnes conditions : �Il n�y a aucune volont� d�exclusion d�une partie des confr�res.� Reconnaissant quand m�me la faiblesse de la participation au scrutin de jeudi dernier, �en raison, entre autres, des conditions climatiques � et dont le taux avoisine les 10 %, �quivalant � pr�s de 300 votants sur un total de pr�s de 3 500 membres inscrits, le pr�sidant de la section ordinale des m�decins pour la r�gion de Tizi- Ouzou, qui a avanc� ces chiffres, dit vouloir �saisir cette occasion pour appeler � la sagesse de tous les confr�res� qu�il invite �� participer � la consolidation de la structure (la section ordinale, ndlr) qui est en pleine construction�. Pour notre interlocuteur, les �lections de jeudi dernier rev�tent un caract�re d�urgence. �Pour �viter de tomber dans une situation de fin des mandats comme cela a �t� le cas en 2003, le processus �lectoral doit s�achever avant la fin de l�ann�e en cours�, explique-t-il.
S. A. M.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/10/22/article.php?sid=74836&cid=4