Actualit�s : SELON DES �TUDES OC�ANOGRAPHIQUES
La c�te alg�rienne pas si pollu�e que �a !


La c�te alg�rienne ne serait pas aussi pollu�e qu'on le pense! C'est ce qui ressort du Congr�s international des sciences de la mer, qui se tient depuis hier � Alger. Le th�me choisi de ce congr�s, organis� dans le cadre des activit�s de formation et de recherche de l'Ismal, est consacr� aux impacts anthropiques sur le milieu marin.
Les sp�cialistes nationaux et internationaux de l'environnement marin et c�tier sont presque unanimes : les c�tes alg�riennes ne sont pas trop expos�es aux effets anthropiques. L'analyse des donn�es oc�anographiques le d�montre. Pourtant, l'influence humaine dans le d�s�quilibre marin n'est pas � sous-estimer. Investissant de plus en plus le milieu marin, l'homme contribue consid�rablemnt au d�s�quilibre de ce milieu. Ainsi, les pressions anthropiques, en termes d�am�nagement du milieu c�tier, de pollution et d�exploitation, menacent davantage les ressources vivantes et la biodiversit�. Intervenant � ce sujet, lors de ce s�minaire, le directeur de l'Institut national des sciences de la mer et de l'am�nagement du littoral (Ismal), M. Rabah Bakour, admettra que la c�te alg�roise ainsi que les autres villes c�ti�res �sont moins pollu�es, comparativement aux autres villes de la M�diterran�e�. Un constat surprenant et surtout inattendu, � l'heure o� plusieurs associations tirent la sonnette d'alarme concernant la pollution en milieu marin. Pour M. Bakour, ce sont les r�sultats pr�liminaires des �tudes effectu�es dans ce domaine qui le prouvent. Cependant, les experts en oc�anographie estiment que la Baie d'Alger contiendrait certains �exc�s� en termes de pollution, comme les m�taux lourds et les pesticides. On cite, notamment, le rejet en mer de d�chets pharmaceutiques et autres d�chets industriels. M�me si le taux des rejets toxiques recens� n'est pas n�gligeable, notamment � Alger et Annaba, M.Bakour se montre rassurant. Il juge la situation �relativement ma�trisable�. Cela dit, davantage d'�tudes et un approffondissement des recherches dans le domaine des sciences de la mer et de l'environnement sont pr�conis�s par les sp�cialistes, afin d'�valuer, avec plus de pr�cision, l'ensemble de ces risques sur toute la M�dit�rrann�e. C'est dans cette optique que les experts qui y participent exposent leurs exp�riences, tel le monitoring ou la biosurveillance du milieu marin, qui repr�sente l�un des proc�d�s utilis�s par ces chercheurs. Par ailleurs, les participants ont mis en relief la part des activit�s humaines dans le d�s�quilibre marin et c�tier. Des moyens �modernes�, cens�s pallier les impacts anthropiques en milieu marin, seront �galemnt propos�s par les participants. Le DG de l'Ismal a rappell� �la fragilt� des �cosyst�mes marins, et ce malgr� leur �tendue, tout en appellant � leur pr�servation.
Wassila Z.



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/10/28/article.php?sid=75075&cid=2