Sports : SILENCE �A POUSSE !
IDIR-ISLAM DJADI (GARDIEN DE BUT DES U18 DE L�O. NOISY-LE-SEC, FRANCE)
Saoula-Paris en qu�te de gants d�or


Il est un pur produit du MC Alger. Un club o� il a fait ses premiers pas de footballeur en 2000 dans la cat�gorie ��cole� sous la f�rule du jeune technicien Mohamed Ourgli puis celle de Khaled Seksaf.
Ce dernier sera le premier remarquer les qualit�s de cet enfant au gabarit au-dessus de la moyenne et qui a de l�avenir dans le poste de gardien. Il l�int�grera aussit�t en cat�gorie benjamins o� il aura comme �cheikh� le duo Menguelati- Azzouz. Il rejoindra, en 2003, club de sa commune, le WB Saoula. Il devait, en effet, passer cette ann�e son examen de 6e et ne pouvait se permettre des allers et retours entre maison parentale et les terrains o� s�entra�nait l��quipe. L�ann�e d�apr�s, il reviendra au Mouloudia d�Alger o� il pensait conna�tre une meilleure progression sous la conduite de Mohamed Mekhazni. Une exp�rience bien malheureuse pour jeune Idir -Islam qui n�aura aucune chance de montrer ce dont il �tait capable. Il dut, une saison plus tard (2005-2006), alors qu�il n��tait que minime, abandonner un combat qui n��tait pas le sien. Son entra�neur de l��poque, Menguelati, a pr�f�r� ramener un gardien de chez le club voisin, l�USMA. Au MCA, la promotion se fait sous des crit�res o� le relationnel a beaucoup plus de poids que le sportif. Alors, son p�re se d�cidera � d�barrasser de cette �hogra en l�envoyant carr�ment en France, chez ses oncles qui seront ses premiers soutiens en vue de relancer une carri�re qui a failli s�interrompre de mani�re la plus sournoise qui soit. En juin 2006, il participera � un tournoi des -15 ans o� il se classera deuxi�me meilleur gardien du challenge organis� par le club de Vaulx-en-Velin, club o� il signera sa premi�re licence. Pourtant, en d�cembre 2006, il dut suivre les traces de son p�re qui sera mut� de Valence vers Paris, dans le cadre de sa profession. A Paris, il signe � l�US Paris (-15 ans), un club de division excellence. Quelques mois plus tard, Djadi Islam-Idir participe � une journ�e de d�tection avec Colombe la Garenne (niveau excellence). Il y jouera deux matches amicaux. Un �ducateur d�origine alg�rienne lui propose de rallier son club qui �volue en DSR, le plus haut niveau du championnat r�gional des -18 ans. Il signera une licence � l�ES Parisienne o� il dispute m�me trois matches avec l��quipe premi�re. Son p�riple le m�nera jusqu�� Noisy-le-Sec o� il a d�abord particip� � un regroupement d�un mois, avant de signer un contrat avec les - 18 ans coach�s par Khaled Sandjak, fr�re de l�ex-s�lectionneur national.
Une autre victime de la �s�lectionnite�
A l�Olympique de Noisy-le- Sec, Idir-Islam ne manque de rien. A part quelques structures li�es � la prise en charge de l�h�bergement de ses licenci�s, le club francilien est dot� de tous les moyens qui permettent une �volution normale aux jeunes footballeurs. En parall�le, Islam-Idir poursuit ses �tudes et profite m�me pour passer des stages de perfectionnement destin�s aux gardiens de haut niveau. Cette saison, il est le troisi�me gardien des -18 ans avec lesquels il a jou� quelques matches de championnat de CFA. Pour la petite histoire, Idir- Islam a fait partie de nombreuses s�lections de jeunes. Il a �t� choisi en 2003 pour participer aux s�lections de la Danone�s Cup parrain�e par la star mondiale Zidane et dont la finale s�est d�roul�e � Paris. Pour son malheur, un probl�me d�humeur entre son papa et le s�lectionneur de l��poque allait le priver de la finale du tournoi qui s�est jou�e au stade du 20- Ao�t. C'est Hamici, le co-entra�neur national (il formait un duo avec Abdelkader Soltani), qui l'a s�lectionn� apr�s l�avoir vu � l��uvre au sein du WB Saoula. Depuis, Idir-Islam Djadi vit loin de cette �r�alit�. �J��tais conscient que les qualit�s seules ne pouvaient m�offrir l�occasion de porter le maillot national. Il me fallait un coup de pouce, et je n�avais pas cette chance. Aujourd�hui, je travaille dur pour progresser. Je suis entre de bonnes mains. Il ne me manque rien. Mon d�sir est de r�ussir d�abord ma formation. Je ne dois pas br�ler les �tapes. Les lauriers et les s�lections viendront � coup s�r. Je ne me fais pas de soucis � ce propos. Je sais ce que je dois faire pour atteindre mes objectifs�, r�sume celui qui repr�sente une partie du patrimoine juv�nile du football national victime du fait du prince. Avant lui, et m�me apr�s, des dizaines de jeunes p�tris de qualit� ont d� abandonner leurs r�ves par le simple fait que leur rang social ne permettait pas la reconnaissance de ceux qui �taient cens�s prot�ger le talent en vue de leur offrir une formation permettant leur �closion au plus haut niveau.
M. B.

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