Osmose parfaite ! Leonardo Di Angelis a su hypnotiser l'auditoire du Centre culturel A�ssa-Messaoudi de la Radio alg�rienne en ne faisant qu'un avec son instrument. Lundi soir, ce guitariste classique a laiss� le public bouche b�e devant la magie de ses notes.
Il a emport� dans son �lan musical toute la salle en lui faisant �couter en d�but de soir�e Trois danses de la Renaissance, trois auteurs du XVIe si�cle, F. Caroso, F. Cutting et V. Galilei. S�en est suivi alors Jean S�bastien Bach et du E. Sainz de la Maza. L'artiste a jou� en seconde partie de soir�e Allegro isoluto, Romanza, Andantino variatode N. Paganini. Puis le clou du spectacle a �t�, sans conteste, marqu� par l'immense talent du musicien italien d�s l�instant o� il a interpr�t� ses propres compositions. De superbes m�lodies, un jeu subjuguant. Trois impromptus portant les titres de Mar Minimale, Danze gravi, Gallope. Le maestro qui s�est exprim� � la fin du concert n�est pas parvenu � d�crire toute l'�motion qu�il l�a �treint toute la soir�e autant pour la traduction effectu�e par Mario Paolini, directeur de l'Institut culturel italien. En sortant, les m�lomanes flottaient encore dans le r�cital de ce grand ma�tre. Ce rendez-vous avec la musique universelle a �t� initi� par l�institut italien, l�ambassade d�Italie en Alg�rie en collaboration avec la Radio alg�rienne. Leonardo Di Angelis, � d�couvrir ou red�couvrir !
Rafik Bouch�ne

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