Corruptions : Abus de pouvoir dans les d�penses publiques

L�id�e qu�une bonne gestion financi�re en mati�re de deniers publics devrait permettre de d�tecter des actes de corruption r�sulte de l�analogie entre abus de bien social et abus de bien public.
De m�me que la gestion des soci�t�s anonymes ou des soci�t�s � responsabilit� limit�e peut donner lieu � des abus de bien sociaux et � une utilisation des ressources contraire aux int�r�ts des actionnaires et des objectifs de l�entreprise, la gestion des affaires publiques peut donner lieu � des abus de pouvoir qui se traduisent par une utilisation des ressources publiques � des fins priv�es. C�est m�me l� une des d�finitions courantes de la corruption. Une bonne gestion financi�re est, dans ce cas, � la fois un instrument de mise en �uvre des d�cisions en mati�re de d�penses publiques et un moyen de contr�le de l�utilisation conforme des ressources publiques. Elle se consacre ainsi au respect de la l�galit� et � la r�alisation d�un objectif d�efficience, voire d�opportunit�, des d�penses. Elle fournit des informations aux d�cideurs impliqu�s dans la gestion du secteur public � tous les niveaux, en particulier au l�gislateur, afin de l�inciter � prendre des d�cisions plus pertinentes. Dans la mesure o� l�acc�s � l�information est l�galement assur�, une gestion financi�re dont toutes les informations sont accessibles au public permet � ce dernier de peser sur la d�cision, par les moyens que la d�mocratie procure : interpellations des pouvoirs publics, choix des �lus, etc.
D.H.

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