R�gions : CHALETS DES SINISTR�S DE BOUMERD�S
Une fausse d�cision disloque une famille


Les chalets de Boumerd�s qui ont �t�, pour rappel, �rig�s, pour soulager les familles touch�es par la catastrophe du 21 mai 2003, ont �t� parfois d�tourn�s � cause de la cupidit� de certains responsables impliqu�s dans des trafics.
On s�en souvient, il y a quelques ann�es, un homme est mort et un autre a �t� lourdement condamn� � cause d�une d�cision d�attribution falsifi�e. Ce dimanche, une dame en pleurs s�est pr�sent�e � notre bureau pour nous relater ses malheurs. Elle voit sa famille se disloquer � cause d�une d�cision (num�ro 410 du 9 juillet 2008) d�attribution d�un chalet � Seghirat, � l�est de la ville de Boumerd�s. Cette d�cision a �t� remise � une tierce personne qui se trouve �tre le fils de cette dame. Dans la seconde d�cision dont nous d�tenons une copie, il n�est fait nullement mention de l�adresse initiale du b�n�ficiaire C�est peut-�tre une affaire familiale, mais l�action inconsid�r�e de l�ancienne chef de da�ra de Boumerd�s qui a d�livr� cette double d�cision porte une responsabilit� p�nale sur ce qui arrive � cette famille, d�autant plus qu�� la suite de cette affectation pour le moins ill�gale, le mari de cette dame a �t� victime, comme le prouve le certificat qu�elle nous a remis, d�un infarctus du myocarde. Il est hospitalis� dans un �tat critique. Le sentiment de hogra est, par ailleurs, exacerb� chez notre visiteuse par les h�sitations et les lenteurs relev�es aupr�s des services de la gendarmerie de Thenia territorialement comp�tente pour ex�cuter l�injonction par jugement de la justice rendu le 26mars 2008, d�expulser l�indu occupant. Il semblerait que le concern� jouit d�une certaine complaisance de certains agents de l�ordre public. Pas tous, fort heureusement. Pour rappel, la famille victime de ce d�passement habitait le b�timent 33 de la cit� Ibn-Khaldoun (ex-1200 logements). Apr�s le s�isme du 21 mai 2003, elle a b�n�fici�, � l�instar d�autres sinistr�s, du chalet en question par d�cision num�ro 127 du 11 janvier 2004. Elle attend toujours la reconstruction de son logement � la cit� Ibn-Khaldoun.
Abachi L.

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